Guerre des droits d’auteurs : Psychose dans le camp Ama Tutu
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Depuis la publication de l’arrêté du 08 juillet 2015, relatif à l’assainissement de la gestion des droits d’auteur, le mutisme règne désormais dans un milieu très souvent bruyant des artistes.

Le premier ministre Philemon Yang revient à la charge.  Après la création par lui, d’un comité ad-hoc il y a quelques mois, en charge de faire des propositions pour l’assainissement de la gestion des droits d’auteur et des droits voisins du droit d’auteur, cette fois Yang Philemon va plus loin.  Le premier ministre chef du gouvernement a décidé de procéder à des audits, sur la gestion de la Cameroon Music Corporation (Cmc) et de la Société camerounaise de l’art musical (Socam). Il s’agit selon cet arrêté, d’interroger les anciens gestionnaires du compte d’affectation spécial de soutien à la politique culturelle et du compte spécial de dépôts, sur le milliard de francs affecté chaque année dans ce compte depuis plus de huit ans.

L’arrêté ministériel a fait l’effet d’une bombe. La plupart des artistes musiciens, très souvent bruyants dans les chaines de radio et plateaux de télévisions pour parler du droit d’auteur et des droits voisins du droit d’auteur sont muets. La réponse est la même au bout du fil «je n’ai pas encore pris connaissance du décret je vous rappelle, dès que possible», répond Ledoux Marcellin, l’un des membres de la Société camerounaise civile de musique (Socacim) au reporter de La Nouvelle Expression.

La réponse de Jauly Volcano, promoteur culturel, est la même. Roméo Dika, le président du Syndicat camerounais de musique (Sycamu), par ailleurs vice-président du Syndicat international des musiciens, est resté muet malgré toutes les tentatives visant à recueillir son avis sur la question. Seul Moussa Haissam, le président du Syndicat national des éditeurs producteurs phonographique et audiovisuels du Cameroun (Snepac),  a accepté de donner son avis sur la question.

Selon le président du Snepac, l’arrêté devrait d’abord résoudre le problème du représentant de la Socam au sein dudit comité. «La dernière personne à avoir présidé le conseil d’administration de la Socam, comme président élu,  était madame Odile Ngaska. Après son débarquement pour mauvaise gestion de la structure, il était prévu selon les textes, quelle soit remplacée par un membre du conseil d’administration, ce qui n’a pas été fait.

Aba Oyono, le président du Comité permanent de médiation et de contrôle (cpmc) a violé les textes. Il a décidé de positionner Ndedi Eyango, qui n’était pas membre du conseil d’administration de cette Socam. Qui sera donc le représentant légitime de la Socam au sein de ce comité ?» s’inquiète le président du Snepac.

© La Nouvelle Expression : Jean Daniel Obama

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