Des armes et des treillis saisis à Boubba Ndjidda
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C’est le résultat de la bataille que mène le Bir contre les braconniers.

La bataille fait rage en ce moment entre les éléments du Bir et des cavaliers en quête d’ivoire, lourdement armés et aux origines jusquelà inconnues dans le parc national de Bouba Ndjidda. Il faut dire qu’en moins d’un mois, plus de dix pachydermes sont déjà tombés sous les balles de ces braconniers. «Ceux qui opèrent depuis quelques semaines dans le parc national de Bouba Ndjidda ne sont pas à dire vrai des braconniers.

Les munitions et autres arsenaux de guerre qu’ils utilisent ne ressemblent pas au matériel régulièrement utilisé par les braconniers, mais plutôt par l’armée. Ces hommes lourdement armés et qui attaquent notre territoire à la recherche des défenses d’éléphants dit-on, doivent être pris au sérieux», soutient un militaire en service de Garoua, à la vue des photos des munitions, armes et treillis saisis par des éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) le 20 janvier 2015.

Selon l’analyse de cette source sécuritaire, les treillis de camouflage saisis ressemblent à celles de l’armée Tchadienne voisine. L’attaque du 20 janvier 2014 a d’ailleurs poussé le gouverneur de la région du Nord Jean Edi’i Abate à faire une descente sur le champ des opérations. Le patron de la région du Nord au vu de ce qu’il a pu voir et constater sur place, a déjà une idée nette de l’ampleur des attaques de ces hommes. Et le moins que l’on puisse dire selon une source militaire sur le terrain, c’est que la situation est grave.

Qui sont ces chevaliers lourdement armés ? D’où viennentils ? Autant de questions qui ont besoin de réponses. Pour l’instant, des soupçons pèsent sur des cavaliers venus du Soudan via le parc national de Sera Oura au Tchad. Ces attaques avaient été sous-estimées en 2012. «Conséquence, plus de 120 pachydermes du parc avaient été tués. Nous sommes déjà à plus de 10 éléphants tués en moins d’un mois.

Il est grand temps d’agir. Dieu merci, le Bir est déjà sur le terrain, mais il faudrait sans doute renforcer ses effectifs», suggère une source militaire à Garoua.

 

© L’Oeil du Sahel : DOUWORE OUSMANE

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