Cameroun,Succession de Joseph Ndi-Samba: Les sales manœuvres de Mbarga Nguélé dévoilées
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Depuis quelques jours, Monsieur Peyou Ndi Henri, fils du défunt Fondateur du groupe Ndi-Samba est incarcéré avec 8 autres responsables d’une des structures du groupe Ndi Samba Formation. Au cours d’une arrestation, d’après plusieurs témoignages, bâclée, ils ont été déférés à la prison centrale de Kondengui suite à une affaire d’entame de construction de travaux de réhabilitation d’une salle pour la pratique du sport pour des élèves à l’intérieur du bâtiment abritant l’établissement d’enseignement secondaire de Ndamvout en face des installations des brasseries du Cameroun à Yaoundé. Face à cet énième abus, le fils ainé de Feu Joseph Ndi-Samba en l’occurrence Raymond Ndi-Samba s’est enfin décidé à sortir de sa réserve pour clarifier plusieurs points d’ombre devant désormais permettre de comprendre intégralement les enjeux, les rôles et les perspectives qui entourent jusqu’ici le sourd conflit familial qui s’est malheureusement installé au lendemain du décès du sage Maire de Nkolmetet Joseph Ndi-Samba.

Mensonges, contrevérités, jouxtes verbales et pourrissement de la situation familiale sont ainsi les maux ou blessures restées béantes depuis que Joseph Ndi Samba est décédé. Au plus fort d’une intervention surprise et toujours prompte du Commissariat du 14e arrondissement basé à Ekounou alors que territorialement incompétent dans plusieurs zones de la ville, c’est le relationnel de l’une des filles Ndi Samba en l’occurrence Mimboe Ndi Samba Claire d’avec le DGSN qui semble créer les troubles malgré l’acceptation de la « profanation » de la dépouille de son père par un inconnu dans la généalogie des Mvog Ndi d’Ayene par Nkolmetet.

Le souvenir est encore frais dans les mémoires. Celui de l’intrusion forcée à coups de déploiement musclé d’escouades policières pendant la veillée, la levée et lors de l’enterrement du Patriarche Joseph Ndi-Samba. Martin Mbarga Nguélé, Délégué General à la Sureté Nationale, n’étant en aucun point un parent de Ndi-Samba avait voulu humilié la dépouille du Fondateur au détriment des us et coutumes africaines voulant que ce soit la Grande famille qui doit mener jusqu’à terme les obsèques de leur ressortissant. Une attitude incompréhensible lorsqu’on vient d’apprendre par la voix du fils ainé Raymond Ndi-Samba que « Martin Mbarga Nguélé a toujours été l’ennemi de mon père et de la famille. En 1963 lorsqu’il venait d’entrer dans la police, il a enfermé mon grand-père et plusieurs autres personnes dans le village. Plus tard et lorsque les choses se seront arrangées et le temps passé, mon père Joseph Ndi-Samba ayant obtenu son brevet sera envoyé à Douala chez Martin Mbarga Nguélé pour continuer ses études. Ce dernier à son arrivée sera chassé de la maison par l’actuel DGSN. Raison pour laquelle sa détermination à réussir sa vie plus tard prendra toute sa source. Comment comprendre alors qu’aujourd’hui le DGSN Martin Mbarga Nguélé puisse affirmer qu’il était l’ami de mon père ? Le DGSN a affirmé au Chef de l’Etat que c’est mon père qui avait demandé qu’il l’enterre lorsqu’il décèdera. Je m’interroge encore sur cette affirmation lorsqu’on sait que le DGSN était l’ainé de 10 ans de mon père ? Est-ce qu’un cadet peut demander à son aîné de 10 ans de plus de l’enterrer ? Un âge suffisant pour affirmer qu’il n’aurait en aucun point pu être l’interlocuteur privilégié sur la question de l’inhumation de mon père, l’écart étant très grand. Mais qu’à cela ne tienne, il a violé les obsèques de mon père et forcé son enterrement avec la complicité de quatre filles issues du premier mariage de mon père d’avec Mme Mbeche Peyou Marie-Claire. Je précise bien que sur les 22 enfants que compte la succession Joseph Ndi-Samba, seul 4 enfants et leur mère étaient présents lors de l’enterrement à Ayene par Nkolmetet. 17 enfants étaient absents c’est pourquoi aucuns rites traditionnels de transmission de pouvoir comme il est de coutume en culture Béti Be Nnanga n’auront été fait. Pire encore, le buffet préparé pour le village n’aura pas été goûté par la population villageoise qui voulait manifester leur courroux face à l’intrusion maladroite du DGSN dans des affaires où il n’est en aucun point lié ou mêlé. C’est à 7 kilomètres du lieu du deuil que Martin Nbarga Nguélé ira recevoir et nourrir les nombreuses personnalités étant venu malgré eux, honorer et accompagner à sa dernière demeure mon feu père Joseph Ndi-Samba. Avant ce dénouement malheureux des obsèques de mon père, j’ai été menacé plusieurs fois. L’on a même attenté à ma vie sans succès. ».

Ainsi Raymond Ndi Samba dévoilait la partie immergée de l’iceberg restée jusqu’ici camouflée depuis l’inhumation aux forceps de la dépouille de Joseph Ndi Samba malgré une demande de mise sous scellé du corps du patriarche Bene le jour de la levée de corps à l’hôpital général de Yaoundé.

L’origine de l’incarcération

D’après les éclaircissements de Raymond Ndi Samba, fils ainé du défunt fondateur du Groupe éponyme et désigné par la grande majorité des enfants avec 4 autres comme coadministrateurs des biens de la famille, l’incarcération de son frère et de plusieurs autres responsables de l’Université Ndi Samba fait suite à une plainte de sa sœur auprès du commissariat du 14e arrondissement pour destruction de biens et vol. D’après la quintessence de la plainte, sa sœur Mimboe Ndi Samba Claire prétend que des travaux ont été entamé dans « son » bâtiment sans autorisation et pire encore, les bureaux de son Ong REPCAM faisant partie de l’emprise des travaux ont été saccagés et une somme de 1 500 000 Fcfa dérobée.

S’il faut noter que l’incident de l’arrestation des responsables du Collège et de l’Université Joseph Ndi Samba survient 4 jours après l’entame des travaux de réhabilitation du gymnase du collège, Raymond Ndi Samba affirme que le bâtiment n’appartient à aucun des enfants Ndi Samba connus jusqu’ici. Le mur cassé pour agrandir l’espace pour construire et aménager le gymnase au profit des élèves devant l’interdiction de la base aérienne 101 de Yaoundé de continuer à effectuer des cours d’éducation physique dans son enceinte, d’après toujours les dires de Raymond Ndi Samba, était une séparation d’une salle jadis réquisitionnée par son père pour installer une quincaillerie. Ayant hérité de l’administration provisoire des biens et voulant remettre à flots les investissements du Groupe Ndi Samba, c’est en toute consciente et prérogative que les coadministrateurs jugeront de l’opportunité d’agrandir cette salle qui était séparée par un mur.

Sur la question des bureaux saccagés de l’Ong REPCAM, Raymond sera très clair. Tout en appelant à la justice de continuer de faire son travail avec objectivité, il rappellera tout simplement aux uns et aux autres que son père à expulser sa sœur des bureaux de ce bâtiment en 2011 en apposant des cadenas sur la porte centrale devant le refus de celle-ci de quitter les lieux après avoir constaté par lui-même que les activités déclarées être faites par sa fille n’étaient en aucun point semblable à la réalité vécue au quotidien. Voulant se désolidariser d’actes douteux ainsi perpétrés et ne voulant associer le nom de son Groupe qui abritait les locaux de l’Ong REPCAM, notre père Joseph Ndi Samba a ainsi demandé à ma sœur de libérer les locaux. Comment est-ce donc possible qu’après son décès, Mimboe Ndi Samba Claire puisse continuer à affirmer occuper les locaux et pire encore que tout l’immeuble lui appartient.

Aujourd’hui si les 4 filles dissidentes affirment que leur père n’avait que reconnu le premier mariage contracté, propos qui les engagent, comment comprendre que leur ainé Raymond Ndi Samba qui ne partage pas le même point de vue voulant les ramener à la raison se bute à une bagarre fratricide de spoliation de biens en complicité avec des personnalités Hauts placés de la République qui veulent voir au final l’investissement de Joseph Ndi Samba disparaitre comme du sel dans de l’eau ? D’après le

document de mariage dont copie nous aura été remis, Joseph Ndi Samba épousera Mme Mbeche Peyou Marie Claire le 23 Décembre 1967. Agée de 18 ans lors de son mariage et né à Bafoussam dans le département de la Mifi à l’Ouest Cameroun, l’acte de mariage dressé pour cette première épouse ne porte aucune mention apposée sur la partie réservée au type de mariage à savoir monogamie ou polygamie. C’est donc lors du deuxième mariage contracté près de 10 ans plus tard que toute la Grande famille sera orientée sur le choix de la polygamie par le Feu Joseph Ndi Samba. Ce jour-là, c’est Mme Mbeche Ndi Samba Marie Claire qui signait ainsi comme l’un des témoins de mariage.

Après ces deux mariages, viendront un troisième et un quatrième qui engendreront la naissance de 21 enfants issus de ces unions. Légitimes et cohéritiers d’après la loi camerounaise, personne ne pourraient venir aujourd’hui contester cet acquis.

Afin de démêler toute la vérité de cette affaire, nos investigations continuent jusqu’aujourd’hui. D’autres raisons de cette acharnement et les rôles des uns et des autres vous seront dévoilés dans nos prochaines publications. Affaire à suivre.

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