Arme saisie à Douala : Les suspects relâchés
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Ces passagers d’un bus Vip interpellés en possession d’une arme et des munitions avaient un permis de port d’arme .

Les deux personnes interpellées samedi 10 janvier 2015 en possession d’une arme autrichienne et des munitions, à bord d’un bus Vip de la compagnie Buca Voyages, ont été relâchées. Elles étaient gardées à vue au commissariat Central n°2. D’après une source policière, ces deux passagers, un Camerounais (l’artiste nommé Sans façon) et un Français, ont présenté, « après une enquête approfondie », une autorisation de port d’arme.

« Ils étaient en possession de la somme de sept millions de Francs Cfa en espèces. Ils nous ont expliqué qu’ils venaient à Douala pour l’achat d’un véhicule », poursuit notre source. Qui précise que les passagers se sont présentés comme des propriétaires d’une société agricole possédant 50 hectares de terre dans la localité d’Otélé, à 39 km de Yaoundé. En rappel, tout a commencé au premier contrôle routier de Mbankomo à l’entrée de la ville de Yaoundé.

Les passagers du bus Vip en partance pour Douala à 7 h 30 min sont sommés par les forces de l’ordre de descendre du bus pour le contrôle de la Carte nationale d’identité (Cni). « Au moment de remonter dans le bus, une passagère a remarqué que son voisin avait dissimulé une arme sous son siège. Elle est devenue très agitée. Elle avait aussi peur. Elle a eu le courage d’aller alerter le chauffeur », confie un passager dudit bus qui a souhaité garder l’anonymat.

Le chauffeur alerte par message les responsables de l’agence Buca voyages qui à leur tour alertent les forces de l’ordre. « Au départ de Yaoundé, les deux passagers étaient assis au même endroit et causaient. Le blanc s’est levé à un moment donné pour aller s’asseoir derrière, car le bus n’était pas plein », poursuit notre passager. Qui précise que le « blanc » causait parfaitement le français. Dès l’arrivée du bus à Douala aux environs de 12 h, des policiers de l’Esir et ceux du commissariat central n°2 (en tout deux pick-up de la police) passent le bus au peigne fin et interpellent les deux hommes. Ils escortent finalement le véhicule et les suspects au commissariat central pour la suite des fouilles.

© Le Jour : Josiane Kouagheu et Amélie Nkouamou

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