YANICKO « LA STAR DU FLOW »: LA VOIX DE LA MENOUA QUI ELEVE LA LANGUE YEMBA AU RANG D’HERITAGE NATIO
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Dans un univers musical souvent envahi par des refrains éphémères, Yanicko, surnommé « la star du flow », s’impose comme un artiste engagé, poète dans l’âme et chantre d’une culture vivante. Originaire de la Menoua, il a choisi la langue Yemba, dialecte bamiléké, comme instrument de transmission de ses messages, renouant ainsi avec les racines profondes d’un peuple et la force spirituelle de ses lieux sacrés. Ses chansons,  parmi lesquelles Maman, la persévérance ou encore Tchapouo, ne se contentent pas de distraire, car elles racontent le quotidien, traduisent les blessures, célèbrent les joies et dénoncent les hypocrisies de la société. Dans ses mélodies, beaucoup reconnaissent « la vraie vie spirituelle  bamiléké », des  chants qui transcendent  l’art pour devenir rite, mémoire et conscience collective. L’émotion suscitée par ses titres est unanime.

Les témoignages affluent : larmes versées à l’écoute de ses paroles, fierté d’entendre le Yemba sublimé, gratitude pour la profondeur des messages. «  j’ai écouté sa chanson plus de vingt fois, et chaque fois avec la même émotion », confie un auditeur. D’autres remercient Yanicko pour avoir donné une nouvelle noblesse à un dialecte que les jeunes générations peinent de plus en plus à maîtriser. Dans ses clips comme dans ses textes, l’artiste aborde des réalités douloureuses : la trahison, l’injustice, la mort absurde. Il rappelle que « le tueur est souvent le premier surpris de sa propre chute » et insiste sur une vérité simple : chacun a son étoile, chacun mérite de briller, et la réussite d’un enfant est celle de tout un village, de tout un pays. La musique de Yanicko est une arme douce contre l’oubli, un miroir tendu aux hypocrisies sociales, un souffle d’espérance pour les générations à venir. Ses chansons résonnent comme un héritage, une prière dira-t-on. « C’est un véritable chef-d’œuvre, un dictionnaire vivant que nous devons protéger », résume un admirateur.

Et si l’avenir de la culture bamiléké se jouait aussi dans les notes de Yanicko, cette voix qui, à travers l’art, réveille la mémoire et appelle à la dignité, nous verrons là l’art jouer son premier rôle. Ainsi, au-delà de la beauté des sonorités et de la force de la langue Yemba, l’œuvre de Yanicko rappelle que l’art n’est jamais neutre : il est mémoire, prière et résistance. Dans chacune de ses chansons, il transforme la douleur en mélodie, l’indignation en poésie, l’espérance en refrain. Son art ne se contente pas d’accompagner la vie, il la questionne, la dénonce et la magnifie. Chez Yanicko, la musique devient un acte de vérité, un espace sacré où se réconcilient l’héritage ancestral et les défis du présent. Et c’est là que réside sa grandeur : prouver que l’art peut être à la fois un cri de justice, un baume pour les cœurs, et un flambeau pour tout un peuple.

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