Conclave Vatican : Cristobal Lopez Romero se retire avant l’élection papale
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Conclave Vatican : Cristobal Lopez Romero se retire avant l’élection papale :: VATICAN CITY STATE

Alors que le conclave Vatican approche pour élire le successeur du pape François, une annonce inattendue a secoué les préparatifs : le cardinal Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat, a déclaré renoncer à toute candidature. Dans un entretien au quotidien Il Messaggero, il a affirmé avec humour : « Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile », soulignant son absence totale d’ambition pour la charge pontificale. Ce retrait symbolique relance les débats sur le profil souhaité pour diriger l’Église catholique.  

Un renoncement marqué par l’humilité  
Cristobal Lopez Romero, connu pour son engagement en faveur du dialogue interreligieux et des populations marginalisées, a expliqué que sa décision était motivée par un profond respect pour la fonction papale. « Je ne me sens pas appelé à ce rôle », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de la humilité ecclésiastique dans un processus aussi crucial. Son refus contraste avec les manœuvres discrètes qui accompagnent traditionnellement les conclaves, où les ambitions restent souvent voilées.  

Un conclave sous tension : entre tradition et attentes modernes  
Le conclave Vatican, qui réunira les cardinaux électeurs à Rome, se déroule dans un contexte de défis majeurs pour l’Église : crise des vocations, gestion des abus sexuels, et attentes de réformes structurelles. Le retrait de Lopez Romero souligne les divisions entre partisans d’une continuité doctrinale et ceux prônant une ouverture accrue, notamment sur les questions sociales et environnementales.  

Les déclarations du cardinal espagnol rappellent aussi le poids psychologique de la charge pontificale, rarement assumée légèrement. En 2013, le pape François lui-même avait confié avoir ressenti une « grande paix » en voyant les autres cardinaux voter pour lui, signe que la responsabilité dépasse les aspirations personnelles.  

Qui pour succéder au pape François ?  
Si Lopez Romero écarte son nom, plusieurs profils émergent parmi les favoris : des cardinaux africains ou asiatiques, porteurs d’une vision renouvelée, ou des Européens garants de la tradition. Son retrait pourrait influencer les équilibres, en valorisant des figures incarnant la humilité ecclésiastique et le pragmatisme pastoral.  

Un geste qui interroge la transparence des conclaves  
Historiquement, les renonciations publiques sont rares. Celle de Lopez Romero, assumée avec franchise, questionne l’opacité entourant l’élection papale. Certains y voient une saine mise en lumière des pressions subies par les électeurs, d’autres une entorse à la confidentialité sacrée du processus. 

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