Laurent Esso et Samuel Eto’o : Deux « rebelles » dans la cité.
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Le ministre de la justice Laurent Esso et le président de la Fédération Camerounaise de football sont unis par un même destin : celui des « hautes instructions » de la Présidence de la République. La presse en parle.

 Dans un éditorial paru dans Justitia, le magazine de son département ministériel et intitulé « De hautes instructions…de vraies » Le ministre de la justice Laurent Esso a appelé les Magistrats à résister aux « hautes instruction » provenant de Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire général de la Présidence de la République. Il se met ainsi contre ce qu’il qualifie de  pressions qui obligent les magistrats à enfreindre les lois.

Touche chose qui a mis en branle l’opinion publique Nationale et internationale. Aussi, Jaune Afrique estime qu’ « En critiquant ouvertement le système des « hautes instructions » transmises par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre de la Justice, Laurent Esso, a ravivé la guerre des clans qui sévit à Yaoundé dans l’optique d’une succession du chef de l’État. Autour de ce dernier, les tensions ont rarement semblé aussi vives ».

Pour La Nouvelle, un journal de Yaoundé, la capitale du Cameroun parle de  « Cet appel à la rébellion de Laurent Esso ». La chronique du ministre d'Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, dans la revue de son département ministériel, sur les « hautes instructions » constitue à bien des égards une rébellion ouverte contre la haute autorité de la République et son corollaire, sa délégation de signature. 

Autre sujet d’actualité la gestion de l’équipe Nationale de Football qui oppose Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’Education physique et Samuel Eto’o.  Justement, sous les hautes instructions un staff technique pour la gestion des Lions a été nommé par le ministre, une nomination contestée par le président de la fecafoot qui dénonce une immixtion du gouvernement dans la gestion d’une association privée qui a nommé sa propre équipe. Une « rébellion » qui ne semble pas être appréciée de tous. Aussi,  Face à cet imbroglio, Il n’en fallait pas plus pour que La Chambre de Conciliation et d’Arbitrage CCA, organe nationale d’arbitrage de litiges en matière de sport s’y mêle.

La République Presse, un journal de Yaoundé estime que « Le staff technique Bis de Samuel Eto’o disqualifié ». Seul le staff désigné par l’Etat du Cameroun en accord avec les prescriptions de la Présidence de la République a droit de citer. Dans sa décision rendue publique le 21 mai courant, la Chambre de conciliation et d’arbitrage ordonne la suspension immédiate du staff nommé par Eto’o. 

 Plus encore,  Epervier d’Afric, un journal de Yaoundé estime que  « Samuel Eto’o abattu en plein vol le staff nommé par ce dernier rejeté par la Cca ». Fini les tergiversations autour de l’encadrement de l’équipe nationale de football masculin. La légitimation par cette instance a pour mérite de clôturer le débat. Les hautes instructions du président de la République doivent être respectées et appliquées. 

Finalement, « Samuel Eto’o met en garde Kalkaba Malboum ». Pour le quotidien Le Messager paraissant à Douala, Quelques heures seulement après avoir acté la suspension par la Chambre de conciliation et d’arbitrage du staff nommé par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), son président charge le patron du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). 

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