Dans une lettre ouverte cinglante, Marlene Emvoutou n'a pas mâché ses mots envers Madame Chantal Biya, Première dame du Cameroun, critiquant ouvertement certaines de ses actions et décisions publiques. Cette missive, publiée récemment, met en lumière à la fois les réalisations louables de Madame Biya et des points de désaccord profonds.

Le message de Marlene Emvoutou a débuté par des vœux adressés à Chantal Biya pour ses trente années aux côtés du président Paul Biya, soulignant l'engagement du couple présidentiel en faveur du progrès du Cameroun. Emvoutou a reconnu les efforts déployés par la Première dame dans des domaines cruciaux tels que la santé, notamment sa contribution à la lutte contre le VIH/SIDA, saluant ainsi son impact positif sur les infrastructures hospitalières et les soins prodigués aux malades.

Cependant, le ton de la lettre a rapidement changé, dévoilant un désaccord profond avec certaines actions de Chantal Biya. Emvoutou a exprimé sa préoccupation concernant l'utilisation des réseaux sociaux par la Première dame, la critiquant pour son apparition sur TikTok et ses partenariats avec des influenceurs, accusant cette dernière de compromettre les valeurs morales et éducatives du pays.

L'épisode le plus notable critiqué par Emvoutou est la promotion apparente de boissons alcoolisées, notamment de champagne, par Chantal Biya. Emvoutou souligne son incompréhension quant à cette promotion à grande échelle d'une boisson alcoolisée, pointant du doigt le fait que les personnes rencontrant la Première dame se voient souvent offrir ces produits, ce qu'elle qualifie de dépenses inutilement onéreuses.

Emvoutou a clôturé sa lettre en interpellant directement Chantal Biya, s'interrogeant sur les motivations de ces actions et espérant une clarification, excluant la possibilité d'une campagne publicitaire pour une marque de champagne comme justification valable.

Cette lettre ouverte de Marlene Emvoutou, oscillant entre reconnaissance et critique, met en lumière une voix discordante au sein du pays, soulevant des questions sur l'image et les actions de la Première dame du Cameroun dans un contexte où son rôle est fortement scruté.