Elections : La conférence épiscopale dénonce le code électoral
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Selon Monseigneur Abraham Kome, cette loi ne garantit pas la transparence des scrutins au Cameroun.

A quelques semaines du double scrutin législatif et municipal prévu le 9 février 2020, la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc), à travers son président, Mgr Abraham Kome, vient de remettre en question le Code électoral, censé définir les règles du jeu politique dans notre pays sous un jour juste et équilibré. Si cet outil devrait contribuer à la promotion des droits de l’homme, Mgr Abraham Kome, relève pour le regretter que:

« Le Code électoral ne garantit pas la transparence et l’authenticité des résultats des urnes ». Une sortie qui vient conforter l’idée de certains partis politiques et leaders d’opinion sur l’urgence qu’il y a aujourd’hui à revoir cet outil. Pour l’homme de Dieu, les droits de l’homme sont en régression: « On a vu la difficulté récurrente des partis politiques à manifester. On le voit surtout et, je le dis avec beaucoup d’émotion, quand on visite les prisons dans notre pays. Ce qu’on y trouve sur le plan des structures, du traitement de personnes ou même de la massification de la population carcérale.

Lorsqu’on voit tout cela, on doit affirmer, si on veut rester dans la vérité, que les droits de l’homme sont plombés dans notre pays ». Le portail des camerounais de Belgique (Camer.be). La corruption, l’impunité, la mauvaise gouvernance et l’absence de la transparence dans la gestion des finances publiques, les violations graves des droits de l’homme et des libertés publiques sont les causes profondes de sous-développement de notre pays selon le président de la Cenc.

Un discours prononcé à l’occasion de la tenue, de l’atelier d’évaluation de l’état de jouissance des droits de l’homme, des libertés publiques par les Camerounais ainsi que des conditions de détention dans les prisons au Cameroun sur le thème: « Plus de justice pour une cohésion sociale vivante et une paix durable au Cameroun ». Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme. C’était hier, 10 décembre à Mvolyé. L’objectif était de voir le niveau réel des droits de l’homme et faire des propositions concrètes afin que, les choses puissent s’améliorer. Trois thèmes étaient au centre des échanges parmi lesquels: Le Code électoral en vigueur: quelle garantie pour une élection transparente et équitable au Cameroun?

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