Can 2019 : la grande désillusion
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L’organisation de la compétition pour laquelle Paul Biya s’est engagé en mondovision a été retirée au cameroun, au profit de l’Egypte.

Qui ne se souvient pas de l’engagement pris par le chef de l’Etat au sujet de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2019 ? « La CAN 2019, c’est déjà demain (…) Et le Cameroun sera prêt le jour dit, j’en prends l’engagement », avait lâché Paul Biya en août 2017, à l’occasion de la réception au Palais de l’Unité des médaillés des compétitions internationales. Deux ans plus tard, au moment de prêter serment avant d’entamer son septième mandat à la tête de la République, le chef de l’Etat qui avait rencontré quelques semaines plus tôt le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) est resté confiant.

« Je persisterai à consacrer tous mes efforts (…) à apporter au secteur sportif le soutien qu’il mérite, pour que les efforts que nous avons consentis pour accueillir la CAN 2019 reçoivent leur juste récompense », dixit Paul Biya. Ce que le locataire du palais d’Etoudi ignorait (ou peut-être pas) c’est que, le 30 novembre 2018, le Comité exécutif de la CAF décidait de retirer l’organisation de cette grandmesse du football continental au pays des Lions Indomptables. S’étant appuyée sur plusieurs rapports de missions d’inspection, la commission d’organisation de la CAN 2019 a estimé que le Cameroun n’était pas prêt à accueillir l’événement, accusant des retards notamment en matière d’infrastructures et de sécurité.

Promesse non-tenue donc pour le « premier sportif » camerounais qui pourra cependant se rattraper en 2021. En effet, si elle a décidé de lui retirer l’organisation de la CAN 2019, la CAF a cependant consenti à opérer un « glissement de date », permettant ainsi au pays des Lions Indomptables d’abriter l’édition de 2021. Chose qui n’est pas encore certaine ; puisque le Cameroun accuse un retard dans certains chantiers comme celui du Complexe d’Olembe qui abritera en son sein le stade qui va porter le nom du président de la République, Paul Biya.

Sur le site, le rythme des travaux inquiète particulièrement. A tel point que le secrétaire général adjoint de la CAF, Anthony Baffoe, a donné un ultimatum de six mois aux autorités pour livrer les infrastructures. « La CAF a bien insisté sur le fait que le délai restait très court puisqu’elle veut que les terrains soient prêts un an avant l’événement. C’est-à-dire en juin 2020. Le portail des camerounais de Belgique. Cela fait six mois. Ça reste un délai court mais ils ont beaucoup insisté làdessus disant qu’il n’y avait plus de temps à perdre (…) Il y a donc zéro marge aujourd’hui », a reconnu Benoît Fabre, le coordonnateur du projet de construction du Complexe d’Olembe, au micro de la Crtv.

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