Note d’information générale sur la structuration du MPDR – PMDR
CAMEROUN :: POLITIQUE

CAMEROUN :: Note d’information générale sur la structuration du MPDR – PMDR :: CAMEROON

Après une analyse complète et approfondie des sources des crises, conflits divers, développement de la haine et perte de confiance des citoyens dans leurs rapports avec les gouvernants, leurs rapports au sein des familles, leurs rapports au travail, leurs rapports amicaux, leurs rapports d’affaires.

Toutes les fractures qui minent la société camerounaise, trouvent leurs origines dans le développement d’une intolérance cruelle, qui a conduit à l’implosion de tous les mécanismes de concertation, de dialogue et de médiation.

La situation que vit actuellement la société camerounaise dans son ensemble, n’existait pas il y a des décennies en arrière. En effet il n’y a pas très longtemps encore, les chefs des quartiers, tenaient des sessions de palabres pour examiner les querelles entre les citoyens. Généralement ils parvenaient à les réconcilier, et c’est très rarement que les gens prenaient les chemins des commissariats, des brigades de gendarmerie et des tribunaux. Peu de citoyens avaient même une idée de ce qu’on appelle citation directe, ce qui semble dorénavant être devenu la nourriture au quotidien des gens. On va au tribunal pour tout, de l’abus de confiance aggravé et du braquage au vol de coq, et mes témoins s’alignent par dizaines sur chaque cas. Et c’est ainsi que l’argent circule pour la corruption, depuis les commissariats et les brigades jusqu’aux cabinets des juges qui dépouillent tout le monde, souvent malgré eux.

Le discours de triomphalisme ambiant, c’est : Je vais lui montrer ; je vais lui faire voir qui je suis ; je connais le commandant ou le commissaire ; j’ai vu le procureur ; je l’ai gardé à vue ; je vais l’enfermer ; je vais l’envoyer à New-bell ; je vais le ruiner ; je vais dépenser tout mon argent pour le tuer seulement ; je vais lui empêcher de respirer l’air.

Ce sont des relations de toutes natures qui sont compromises, déchirées, détruites, et des fortunes dépensées pour entretenir et faire prospérer la haine et la méchanceté. On se plaint

que les enquêteurs et les juges sont corrompus, mais ce phénomène, que du reste personne ne conteste plus, résulte justement de l’intolérance, la malhonnêteté et la méchanceté dans lesquels les citoyens se sont recouverts au point d’en faire une église universelle au Cameroun. Des employeurs préfèrent aller verser le double des droits et indemnités du travailleur, au juge, par pure méchanceté, et le proclament : « Je ne lui donne rien, je préfère aller donner plus que ce qu’il demande, au tribunal ». C’est courant, et c’est devenu une véritable pandémie.

Nous nous sommes penchés très sérieusement sur cette situation, les causes, les manifestations et les voies et moyens pour nous en sortir, pour sortir la société camerounaise des tourments de la haine, de la méchanceté et de l’intolérance.

Par ailleurs, la méconnaissance ou le mépris des institutions, de l’organisation de l’Etat et de ses démembrements, de l’ignorance de la signification et de la valeur des emblèmes nationaux, bref la carence totale ou relative au regard de l’exigence de patriotisme, forment une cause grave et déplorable de la décrépitude des rapports sociaux, voire des rapports politiques et du regard du citoyen face au politique.

C’est pourquoi, après réflexion et après en avoir tiré toutes les conséquences et évalué toutes les implications directes et indirectes, nous avons décidé de mesures concrètes qui vont non seulement refléter les grandes orientations et les principes de base de notre Mouvement, mais enclencher également un processus définitif pour retrouver l’amour et la concorde, l’entente et la tolérance, l’humilité et le sens de nos valeurs africaines profondes.

Nous nous situons également, dans la logique, l’esprit et la lettre, du Grand dialogue national qui s’est tenu au Palais des Congrès de Yaoundé, d 30 septembre 2019, au 04 Octobre 2019.

Nous avons ainsi décide de constituer dans tous les quartiers, dans tous les villages, dans toutes les villes, en tout cas partout dans le pays, des,

COMITE POPULAIRES DE MEDIATION ET DE MOBILISATION CPM

Chaque Comité populaire de médiation et de mobilisation aura à sa tête un médiateur, et le Comité comprendra deux chambres : la chambre d’Arbitrage, et la chambre d’éducation et d’émancipation citoyenne.

La Cellule d’Arbitrage, placée en principe sous l’autorité du chef de quartier, sera compétente pour recevoir, examiner et résoudre les litiges.

La Cellule d’éducation et d’émancipation citoyenne, sera consacrée à la prise en charge concrète, d’un processus permanent de formation, de rappel et de vulgarisation des droits et devoirs du citoyen, de l’émulation du patriotisme à travers la connaissance préalable des institutions, des emblèmes nationaux et de leur respect.

Nous nous réveillons aujourd’hui, pour découvrir que même à l’intérieur des familles, on n’arrive plus à résoudre les problèmes mes plus simples. Jadis, on n’entendait pas que les tontines se sont déportées au commissariat, maintenant c’est la règle au moment de ce que l’on appelle, « cassation », en fait lorsqu’on doit redistribuer les épargnes.

Nous croyons pouvoir retrouver notre dignité, et notre entière affection collective à travers les Comités Populaires de Médiation et de Mobilisation.

Aussi, nous lançons le mot d’ordre :

Citoyennes et citoyens, levez-vous, et constituez votre CPM. Nous viendrons constater.

Une fois la structure constituée, informez-nous par notre site. Toutes les adhésions à notre mouvement se feront indirectement à travers les Comités Populaires de Médiation et de Mobilisation, et il n’est pas question de titre, de statut social ou de fortune. Tous les membres à la base d’un Comité seront placés sur le même pied d’égalité et de considération.

Les cartes de membres, seront attribuées, en suivant la même voie, c’est-à-dire à travers les Comités Populaires de Médiation et de mobilisation. Au fur et à mesure, les Comités seront constitués et supervisés au niveau de la Région, du Département, de l’Arrondissement, du village et du quartier, puis enfin de la Diaspora.

Les Comités formeront les structures de base, qui seront validées après examen minutieux, lors du premier Congrès ordinaire du Mouvement prévu en Janvier 2020 à Yaoundé.

Nous sommes un mouvement ouvert, et avons besoin de toutes les bonnes volontés, des femmes, des hommes honnêtes, dévoués, travailleurs, déterminés à œuvrer effectivement pour le dialogue, et non pour l’entretien du sectarisme, de la haine, de la méchanceté, de la corruption et du Tribalisme. Notre ligne se veut transversale, impliquant et incluant tout le monde sans préjugés. Seul le dialogue et un esprit de fraternité avancé et d’engagement irréprochable nous mèneront vers la paix et le développement.

Le Cameroun est trop fracturé, divisé par la haine et la méchanceté. Les Comités populaires de médiation arrivent comme les instruments de salut.

Venez, et construisons ensemble un mouvement fort pour le dialogue.

Visitez notre site, et engagez-vous tout de suite.

Le Président

SHANDA TONME

Médiateur Universel

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