Trajet Biyemassi-Obili : 45 minutes pour parcourir deux km
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Un calvaire pour les populations et élèves à cause des agences de voyages qui débarquent et déchargent tous les jours à partir de 6h du matin sous le regard impuissant de la police.

Trajet Biyemassi-Obili. Un calvaire pour les populations et élèves à cause des agences de voyages qui débarquent et déchargent tous les jours à partir de 6h du matin sous le regard impuissant de la police. Le trajet carrefour Biyemassi-Obili et vice-versa, est un véritable parcours de combattant, pour les usagers résident dans cette zone de l´arrondissement de Yaoundé 6. Difficile d´y accéder ou de sortir, à partir d´une certaine heure de la matinée, lorsqu´on se rend à l´école ou au travail, également en soirée lors du retour. Pour les usagers de cet axe, il faut passer 45 min, voire plus, pour parcourir une distance de 2 km.

Une situation provoquée par l´incivisme des agences de voyages, installées en toute illégalité, dictant leur loi. C´est à l´heure de pointe, qu´ils débarquent et embarquent leurs passagers, mais également déchargent les bagages, en provenance du Nord-Ouest pour la plupart, du littoral et de l´Ouest. Un véritable concours de patience pour les parents, qui doivent d´abord accompagner les enfants à l´école, avant de se rendre à leur lieux de services respectifs. Elèves et travailleurs, devant utiliser comme moyens de locomotions, les taxis ou les motos, sont pris au piège des embouteillages.

« On ne sait plus où mettre la tête, ils garent n´importe où et manouvres à leur guise, sans se soucier des autres usagers de la route, résultat, tout est bloqué. Pour un petit tronçon de quelques minutes, nous voici en train de faire près de 30 minutes voire 45 sur un trajet qui nous prend quelques minutes quand la route est dégagée. C´est regrettable, voilà pourquoi j´hésite toujours à venir par ici, à cause de ces bouchons répétitifs, qui vont vous pourrir la journée », lâche un taximan courroucé.

Face à cette situation, certains parents sont obligés de descendre et continuer à pied, de même pour les travailleurs et élèves, pour emprunter une moto, question de se rattraper, ce qui augmente le coût. « Je suis obligé, parce que le surveillant ne comprend pas l´embouteillage », explique un élève du lycée général Leclerc. Le calvaire commence à partir du carrefour Biyemassi, pour ceux venant de Mendong et les environs, carrefour Obili, en provenance de total Melen. C´est généralement à 6h du matin,que le calvaire commence, moment choisi pour ces agences, d´effectuer leur sale besogne. Le portail des camerounais de Belgique. Pour certains qui débarquent et cherchent à se garer dans le parking de fortune, occasion pour d´autres gros porteurs, d´aller se ravitailler en carburant dans les différentes stations-services situées vers le carrefour Biyemassi.

Le calvaire dure plus de cinq heures, et reprendra en soirée à partir de 17h, avec les différentes arrivées. Sur ce bout de chemin, on dénombre plus dix agences de voyages, qui utilisent même les trottoirs pour les débarquements, sous le regard impuissant de la police, par moment débordé. Les riverains se plaignent mais de ces agences de fortunes, rien n´est fait, ils attendent en vain leur départ plusieurs fois annoncé. « Depuis plusieurs années, on annonce leur départ, mais ils sont toujours là. Comment expliquer que la police ne verbalise pas et même les éléments de la fourrière municipale ne viennent pas mettre les sabots », s´interroge Roger K.

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