Migrants : 107 autres Camerounais rapatriés
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Migrants : 107 autres Camerounais rapatriés :: CAMEROON

Un nouveau contingent atterri à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen samedi au petit matin et a été  immédiatement pris en charge par les autorités.

Il était 2h et 30 mn samedi matin, quand le vol spécial de la compagnie aérienne libyenne, Afrikiya, ayant à son bord des ex-migrants camerounais, a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.

A son bord, 107 Camerounais, sur les 250 attendus, sortis des centres de détention en Libye et rapatriés au bercail par les bons soins des pouvoirs publics, au premier rang desquels, le chef de l’Etat, qui a donné des instructions pour non seulement le bon déroulement de l’opération, mais aussi la prise en charge de tous ces rapatriés..

Sur les 107 passagers qui débarquent de l’avion, on trouve deux enfants non accompagnés de six mois et trois ans. Deux autres ont perdu leurs mamans, des femmes enceintes et des personnes du troisième âge.

Au bas de la passerelle, des responsables des ministères de la Santé publique, des Affaires sociales, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de l’Organisation internationale des migrations (Oim) et de la société civile.

La grande majorité de ces migrants rêvait d’un ailleurs radieux, après avoir abandonné, pour certains, leur boulot. Ils se sont retrouvés dans l’enfer. Amougou Mbida Gaspard :

« J’étais d’abord au Gabon. Mes amis m’ont fait miroiter l’Eldorado italien et je me suis retrouvé en Libye… », il n’aura plus assez de mots pour raconter la suite de son aventure. Visiblement sous le choc.

Un véritable enfer. Laurentine Essama représentait Nestlé/Cameroun en Guinée équatoriale. Faute de résultats, elle est allée tenter sa chance en Libye, pour le résultat que l’on sait. Et ils ne sont que des exemples parmi tant d’autres, de ces rêves de vie meilleure brisée et transformée en cauchemar sur les bords de la Méditerranée.

A leurs côtés, les services de santé leur procurent de premiers soins. Un casse-croûte leur est également offert, pendant que la police, les affaires sociales, sous la conduite du déléguée régionale du Centre, Rachel Sylvie Edimo Mbappé, la société civile et l’Oim s’occupent de donner une visibilité administrative à tout ce beau monde.

Objectif, leur redonner un peu de goût à la vie, faciliter leur réinsertion et le retour dans leur famille respective.

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