Cameroun, Riposte: Une Ex-amie de l’épouse de Michel Thierry Atangana réagit
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Cameroun, Riposte: Une Ex-amie de l’épouse de Michel Thierry Atangana réagit :: CAMEROON

Suite à la publication d’une interview réalisée par le journal « Signatures » paraissant au Cameroun, l’ex-épouse de Michel Thierry Atangana a fait un certain nombre de révélations qui s’avèrent aujourd’hui de grotesques mensonges. En riposte à ces élucubrations de celle-là qui aura abandonné son époux dans les géoles du Secretariat à la défense sans l’assister jusqu’à sa salutaire sortie ayant été possible grâce à une diplomatie française âpre, une de ces anciennes amies lui envoie également un message. Lisez plutôt

Lettre d’une amie à Nicole Etoundi ex-épouse Michel Thierry Atangana

Chère amie, j’ai lu sur les réseaux sociaux une interview que tu as accordée à un journal au sujet de ton ex-mari Michel Thierry Atangana. Chère amie, nous nous connaissons bien. Auprès de lui, tu avais rêvé d’un avenir radieux. Ton conte de fée n’avait duré que deux années où tu as joué la petite fille et femme riche. Ton comportement d’épouse avait justement manqué de conviction et de consistance à un point tel que ton ex-mari ne t’avait rien confié de sérieux et t’avait même retiré rapidement la charge de le nourrir en prison ! Sinon, que sais-tu de la souffrance d’un prisonnier ? Quelle référence as-tu d’une nuit de cellule, d’une semaine, d’un mois, d’un an pour ne pas dire plus ?

Comment rester bienveillant devant un déballage de linge sale, de bruits d’alcôve, de trahisons, ce qui dans un couple arrive, mais la haine fait dire et fait faire n’importe quoi.

Comment accepter de voir s’étaler à des fins d’amalgame malsain l’annonce et la description de biens négociés avec art pour des tiers, par un financier investisseur, et des biens propres issus des revenus de son travail.

Tu nous raconte ton histoire à faire pleurer dans les chaumières, avec force affirmations mensongères. Les divorces se passent toujours très mal, les enfants sont pris en otage, le désir de se voir attribuer d’importantes sommes d’argent, par la justice, pour son droit, fait rêver mais la réalité est toute autre.

Qu’as-tu entrepris comme démarche pour conserver une certaine harmonie avec le père de tes enfants et de quelle légitimité parles-tu aujourd’hui au nom d’un ex-mari au point de te mêler de ses affaires ? S’il me souvient bien, vos relations ont pris fin il y a 15 ans. N’as-tu pas tenté avec la complicité de certains gestionnaires de t’approprier tous les biens de ton mari emprisonné ? Qu’as-tu entrepris en formation professionnelle qualifiante et recherche d’emploi pour financer ta vie et celle des enfants quand ils deviendront grands, puisque tu le disais à qui voulait l’entendre « là où il est, il ne s’en sortira jamais ». Je me rappelle quand tu me disais au revoir. Ton ex-mari avait réussi à t’inscrire dans une prestigieuse école en Côte d’Ivoire après quoi il t’a soutenu jusqu’à l’obtention de ta maitrise à l’Institut Catholique. Suffisant pour te frayer un chemin et trouver du travail pour ton bien et celui de vos enfants. Chère amie, la vie en France est difficile. Ce n’est pas en se promenant dans les grands centres commerciaux que l’on apprend un métier.

Je me souviens encore comme si c’était hier, quand et comment ton ex-mari organisait les obsèques de ton père, de ta grand-mère et de ta sœur. Aujourd’hui tu l’accuses de malhonnêteté.

Chère amie, tu as commis bien d’autres méfaits et délits dans les affaires privées de son ex-mari. Les étaler au soleil ne pourrait que blesser tes propres enfants. Ce que tu n’as pas compris et ne comprendra jamais. Autour de nous, il se dit que tu aimes l’argent et le pouvoir qu’il procure. Tu n’aimes pas prendre le taxi camerounais. Que de maladresses, de délits, de méfaits, de faux, de mensonges, d’accusations….pour de l’argent que tu n’as pas gagné honnêtement, à la sueur de ton front. Tout cela entretient ta volonté de nuire et tu ne t’en es pas privée! De nombreuses victimes peuvent témoigner de ces faits. Et c’est par fidélité, respect et confiance à ton ex-mari emprisonné arbitrairement qu’elles se sont tues.

Je sais que l’appartement que tu occupes à Paris lui appartient. Que savais-tu de ses affaires ? Au début, presque rien. Mais tu étais déjà jalouse des autres mères, encouragée en cela par les conseils prodigués par son ex-notaire qui gérait ses affaires privées. Ce notaire a failli dans ses devoirs de conseil, de défense, de réserve et de déclaration sincère. Vous deux avez rapidement pris le pouvoir sur un détenu qui, isolé, n’avait aucune autre source d’information sur les réalités en signant les dépenses engagées pour des décisions qu’il n’avait pas prises. Que dire de ses biens que tu as emportés vers une destination inconnue, abusant ainsi de sa faiblesse à cause de son incarcération ?

Dix-sept années de prison dans les conditions que tu connais et que tu n’avais de cesse de nous raconter. Aucun signe d’humanité de ta part pour te réjouir de sa libération et le faire savoir. De l’humanité, on en réclame des autres mais on ne l’applique pas soi-même. Comment insulter 17 années de souffrance,

d’humiliation et revendiquer une quelconque allocation ? Tu présentes ton ex-mari comme un criminel, et tu cherches à obtenir son argent. De l’argent qui selon toi serait acquis au prix du sang. Pour te rafraichir la mémoire, tu m’avais raconté qu’arrêté pour grand banditisme et malmené physiquement dans les geôles de la police, il lui avait été proposé contre sa libération de signer des aveux qui permettraient de faire condamner Titus Edzoa. Malgré les exhortations de sa maman allée en prison lui confirmer le marché, il avait refusé de signer le document. Combien d’hommes lâches, dans la situation auraient signé pour sauver leur peau ? Quel orgueil tires-tu dans une campagne de dénigrement de celui que tu dis être le père de tes enfants ? Une campagne de lynchage médiatique envers un homme qui essaye de se reconstruire après 17 ans de souffrance atroce. Il n’y a qu’un profit matérialiste et mercantile pour justifier de la pertinence d’une telle attitude. Et le prisonnier de 17 ans devenu le bourreau des hommes libres.

On retrouve bien cette lâcheté dans tes déclarations à propos de la diaspora. Et là où cela devient inacceptable c’est que tu affirmes que ton ex-mari complote avec des opposants politiques de la diaspora à Paris contre l’Etat du Cameroun. Cette dernière affirmation, soufflée, suscitée, va donner à certains manipulateurs de l’appareil d’Etat de nouveaux arguments qui vont être utilisés pour nuire à ton ex-mari. Car de faux aveux, de fausses preuves seront facilement produits pour l’accuser et l’amener en justice, au moment où les enjeux sont ailleurs. Des enjeux qu’il faut bien comprendre.

Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a relevé que ton ex-mari avait été sanctionné pénalement pour des dettes d’argent. Il a demandé aux autorités camerounaises de réparer les préjudices financiers, physiques et moraux imposés à ce dernier. Depuis bientôt trois ans, cela tarde d’être fait, malgré la bonne volonté affichée par le Chef de l’Etat de voir ce problème résolu dans sa globalité. J’ai appris que pour cela, il a créé depuis février 2016 un comité interministériel chargé d’évaluer les préjudices et les réparer. Ce comité aurait fini son travail. C’est à ce moment que tu choisi comme ex-épouse d’entrer en jeu. Les lecteurs comprendront bien cette nouvelle manipulation à venir.

Pour n’importe quel individu doté d’une pensée rationnelle, le fait de penser que ton ex-mari s’oppose politiquement à l’État compte tenu des raisons décrites plus haut est un suicide et tient de la folie. Le Chef de l’Etat lui-même avait déjà tranché sur la question quand il affirmait devant le perron de l’Elysée « Michel Thierry Atangana n’est pas mon opposant politique. Cet homme, je le connais dans les dossiers » Pour qui connaît intimement ton ex-mari, sa motivation viscérale est le développement économique de son pays d’origine afin de multiplier les emplois

productifs qui assurent des revenus aux travailleurs. Dans l’attente, il applique son talent en trouvant, en créant et en organisant des investissements productifs pour des actifs qui lui sont prêtés. Il a toujours montré une certaine générosité pour sa famille, ses collaborateurs, ses employés, ses amis.

Il a toujours aimé montrer ce qu’il sait faire.

Chère amie, tu sais bien que je n’ai jamais rêvé de cette vie axée sur le mensonge permanent, la manipulation et le bluff. J’espère que cette sortie ne nous séparera pas. Et si j’avais un conseil à te donner, je te demanderai simplement de dire à ton ex-mari de renoncer à tous ses droits de père de tes enfants. Car, comme criminel, il ne peut pas assumer. Comme cela, tu pourras changer leur nom pour mieux les protéger.

Bien à toi.

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