Si certains secteurs ou professions restent majoritairement masculins, chaque jour, les femmes conquièrent de nouveaux territoires

Thokozile Muwamba, un nom qui est désormais marqué dans les annales l’histoire de la Zambie. Et ce nom est porté par une jeune femme de 24 ans, sous-lieutenant qui devient la première et unique femme à ce jour, pilote de chasse dans l’armée zambienne.

Thokozile Muwamba a rejoint l’armée zambienne en 2012 après sa première année à l’université et a été inscrite dans le programme de l’armée de l’air zambienne (dominée par les hommes), pour se former en tant que pilote de chasse.

La décision de former des femmes pilotes de chasse en Zambie a été annoncée en 2015 par le commandant des Forces aériennes du pays, le général Eric Mwaba Chimese, qui a déclaré que le programme était conçu pour promouvoir l’approche genre.

Muwamba affirme que son succès est le résultat d’un travail acharné, de la détermination et du soutien des membres de sa famille et de ses instructeurs.

Selon le nouveau pilote zambien, « Les hommes ne sont pas des rivaux mais des partenaires avec qui, on devrait travailler… ». «J’observe que lorsque je suis dans l’avion, l’appareil ne fait pas de différences basées sur le sexe. Je le dirige aussi bien que n’importe qui.», renchérit fièrement la jeune militaire de 24 ans.

Selon le général de brigade Kapungwe, qui est le commandant de cette base aérienne à Mumbwa, le fait d’avoir le sous-lieutenant Muwamba comme première pilote de chasse illustre clairement que les femmes sont entrain de progresser dans le domaine. “Nous voulons dans l’avenir voir plus de femmes dans le pays devenir des pilotes de chasse “, peut-on lire dans le Times.

Sur la petite liste des pilotes féminins du continent africain, son nom y figure désormais. Soulignons que le continent compte très peu de femme dans ce domaine.

Il faudra aussi souligner  que c’est en 2012, que le Nigeria a décoré sa première pilote, l’officier d’aviation Blessing Milan, qui était la première femme pilote de l’armée en Afrique de l’Ouest à l’époque. Vivement que cette expérience s’étende dans plusieurs pays africains