Insécurité : Dschang renoue avec les crimes rituels
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Insécurité : Dschang renoue avec les crimes rituels :: CAMEROON

Marinette Donfack, âgée de 23 ans, a été retrouvée morte dimanche 13 novembre dernier, la tête amputée.

Après une accalmie d’environ un an, revoilà Dschang, théâtre d’une découverte macabre. Dans la matinée du dimanche 13 novembre dernier en effet, les habitants du lieu-dit Lifock, non loin de la gare routière du chef-lieu du département de la Menoua, ont fait la découverte du corps sans vie de la nommée Aimée Marinette Donfack.

En plus d’être en état de putréfaction avancée, le macchabée était amputé de sa tête. Selon des proches de la famille, Marinette (23 ans) qui ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales, avait quitté le domicile familial depuis une semaine, indiquant se rendre chez sa sœur ainée. Dès lors, sa famille perdra de toutes ses traces. Après de multiples recherches vaines, elle avait quelque peu baissé les bras, sans pour autant perdre espoir de retrouver leur fille vivante dans les meilleurs délais.

Cet espoir a été définitivement enterré dimanche 13 novembre 2016. Des odeurs nauséeuses persistantes provenant d’un sac jeté dans un dépôt d’ordures, vont attirer l’attention de quelques  riverains qui vont s’engager à découvrir son contenu.

Aussitôt pensé, aussitôt fait. Et grande fut leur surprise, car dans le sac, se trouvait une horrible image : celle d’un être humain sans vie de sexe féminin, arborant un t-shirt de couleur noire. Les jambes ouvertes, elle n’avait pas tête. Des personnes qui vont accourir certaines vont identifier ce corps comme celui de Marinette Donfack, surtout que la découverte fut faite non loin du domicile de ses parents.

Informé les autorités de la ville de Dschang sont descendues sur le site de la triste découverte en compagnie d’un médecin légiste qui n’a constaté aucune autre mutilation que celle de la tête. Sur instruction du procureur de la république, les restes de Marinette ont été inhumés dans l’après-midi à Foréké-Dschang.

Cette nouvelle découverte macabre est venue réveillée dans la mémoire des habitants de Dschang, le long épisode des crimes rituels qui a secoué la ville entre 2014 et 2015. Pendant cette période, l’on avait dénombré une dizaine de personnes assassinées, et certains de leurs organes vitaux emportés.

Plusieurs personnes soupçonnées d’être les commanditaires de ces actes crapuleux avaient été arrêtées, puis relaxées ; tandis que d’autres, écopaient  des peines capitales. Mais visiblement, nombre de ces êtres sans scrupules continuent de circuler librement dans la cité universitaire.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo