Proviseurs de lycées : Les curiosités des nominations
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Les textes signés mercredi dernier par Ngalle Bibehe comprennent quelques problèmes.

Le lycée de Baleghang, petite bourgade du département des Bamboutos dans la région de l’Ouest a eu le curieux honneur de se retrouver avec deux proviseurs à sa tête. Vendredi dernier, Mme Mbous, née Ngo Mbenoun Odile Michèle, précédemment proviseur du lycée de Makepé à Douala et mutée le 07 septembre dans cet établissement, n’a pas pu prendre le service. A Baleghang, elle a trouvé un autre proviseur, porté à la tête du lycée par le même texte du 07 septembre. Il s’agit de M. Kadze Jean Njotio, précédemment proviseur du lycée Mindourou-Ndelele.

Si le texte nommant un nouveau proviseur à Makepe précise que l’ancien est muté, celui concernant Mindourou-Ndelele ne donne aucune précision concernant le proviseur sortant. Si Baleghang doit se partager deux proviseurs, à l’inverse, certains proviseurs se partagent deux lycées. Il s’agit notamment de M Wafo Thadée, ancien proviseur du lycée classique de Bafoussam, nommé à la fois à Babadjou et à Tougang II. C’est le cas aussi de M. Obam Charles Jackson, ancien proviseur du lycée bilingue d’Ebolowa, qui hérite des lycées de Grand Pol dans la Kadey (Est) et de Batoufam dans le Khoung-Khi (Ouest).

Ces quelques curiosités ont suffi pour prolonger les débats autour des premiers proviseurs nommés par le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Ces nominations étaient très attendues parce que le nouveau patron du ministère des Enseignements secondaires avait clairement annoncé son intention de mettre un terme aux pratiques qui s’étaient installées dans ce département. Ce qui a suscité de l’espoir pour de nombreux enseignants qui après un certain nombre d’années de carrière croyaient pouvoir être récompensés.

Si on note tout de même la promotion de quelques censeurs à la tête des lycées, il y a surtout eu des permutations. Principalement dans les villes de Douala et Yaoundé. « On a balayé une équipe pour mettre une autre », soupire un enseignant qui pense que les critères de méritocratie annoncés par le nouveau ministre n’ont pas été respectés.

« Il avait annoncé l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, or on a des censeurs qui deviennent délégués départementaux. En plus on dit qu’il y a des gens qui avaient des titres fonciers et qu’on devait bouger. Ce n’est pas toujours ce qui s’est passé », ajoute notre source pour qui, en gros, un réseau a remplacé un autre.

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