Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), a  affirmé que ce rendez-vous prévu ce  3è trimestre de l’année courante, « vise à renforcer les échanges commerciaux et les investissements entre les deux pays ».

Dans le souci d’une participation efficiente du Cameroun au forum d’affaires qu’il tiendra bientôt avec le géant voisin nigérian, une réunion interministérielle incluant le secteur privé,  a décliné les grandes orientations de ce dernier. Décrocher au moins 20 contrats,  lever les obstacles non tarifaires, a-t-on appris, comptent parmi les objectifs cardinaux du Cameroun lors du forum d’affaires avec le Nigeria, 1ère puissance économique d’Afrique.
 
Dans une logique  inclusive, Louis Paul Motaze le Minepat qu’entouraient plusieurs membres du gouvernement  dont Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Ernest Gwaboubou des Mines et du Développement technologique, ainsi que la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural.

Côté secteur privé, avons-nous appris, ont figuré en bonne place, le Groupement interpatronnal du Cameroun (Gicam), avec son président André Fotso, le Mouvement des entrepreneurs du Cameroun (Mecam), avec Daniel Claude Abate son président exécutif, ainsi que plusieurs autres corporations d’hommes d’affaires.

Le Minepat a indiqué que seuls les secteurs d’affaires camerounais  à même de porter du fruit, feront l’objet de négociations avec le Nigéria, avant de renchérir que seulement les « vrais Hommes d’affaires et non des commerçants, seront du voyage du Nigéria. ».  Parce que selon lui, « il est des personnes qui ne sont Hommes  d’affaires que sur le papier ».

Avec ces différentes personnalités représentatives de divers secteurs d’affaires, a été fait, le tour d’horizon des questions relatives au développement économique du Cameroun avec le Nigéria, son plus grand partenaire en la matière, avec un marché de 170 millions de consommateurs.

De l’agriculture, aux barrières douanières, des huileries et savonneries en passant par les mines, les brasseries, rien n’a échappé à la modération experte de Louis Paul Motaze qui semble aussi à l’aise qu’un Sawa devant un plat de ndolè  aux plantains mûrs lorsqu’il parle d’économie.

Vivement que tel que souhaité, les produits camerounais certifiés par l’Agence des normes et de la qualité (Anor), soient aussi reconnus comme tels par son homologue nigérian, pour une plus grande fluidité des échanges d’affaires entre ces deux pays dont chacun est leader dans sa sous-région.