L’édile de la commune de Bangangté a pris une part active au Colloque international du Groupe de plaidoyer villes et changements climatiques à Dakar, du 22 au 23 mars. Et a installé la section sénégalaise du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela-Sen).

À l’invitation de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) et de l’Association des maires du Sénégal (Ams), Célestine Ketcha Courtès, a assisté au Colloque international du Groupe de plaidoyer villes et changements climatiques à Dakar (capitale du Sénégal), du 22 au 23 mars.

Parrainé par Abdou Diouf, ancien président de la République du Sénégal (1981-2000) et par ailleurs ancien secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (2003-2015), ce conclave qui a mobilisé nombre de magistrats municipaux provenant des quatre coins de la planète avait pour thème :

«Financements innovants du développement durable : quels partenariats pour un rôle accru des autorités locales ?» Très dynamique, la présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela) a présidé avec maestria les travaux du panel n°2 portant sur une problématique d’actualité, à savoir : «Quels sources et mécanismes financiers nouveaux, nationaux et internationaux, mobilisables par les collectivités locales pour mettre en œuvre des projets d’adaptation et d’atténuation face aux effets des changements climatiques ?», mercredi dernier.
 
Le Refela-Sen installé et financé. En marge de ses assises sur les finances et partenariats innovants pour le développement territorial durable, Mme Courtès, en qualité de présidente du Refela, a mis en place le Refela-Sen, dirigé par la maire de la commune de Golf Sud (une banlieue de Dakar), Mme Aïssatou Sow Diawara. Un pays où les femmes ne sont pas suffisamment intégrées dans la gouvernance locale, soit 13 femmes maires sur un total de 557 communes. Il est à relever que la forte délégation des maires du Cameroun était à l’occasion conduite par le directeur des Collectivités territoriales décentralisées au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), Etienne Owono Owono qu'accompagnait le directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), Camille Philippe Akoa.

Jointe au téléphone, la reine-mère de Bangangté devise : «Je remercie le Minatd pour l'occasion donné au Cameroun de peser dans la réflexion du groupe de Plaidoyer sur le climat qui est composé de la Côte d'Ivoire, le Burkina, le Sénégal et le Cameroun, sous la présidence du Sénégal, à travers la maire Aliou Sall, président de l'Ams. Merci aussi de l'occasion donnée à la présidence camerounaise du Refela de gagner le pari, 3 mois après la création du Refela, section du Sénégal (Refela-Sen).

Le bureau de ce réseau a été présenté aux autorités sénégalaises dont le ministre des Collectivités locales qui a débloqué séance tenante 26.000.000 Fcfa (à raison de 2 millions par maire femme), pour le lancement de leurs activités. Bref, je suis une maire fière de l'expression de la diplomatie municipale au terme de ces assises de Dakar.