Les éléments de la  direction de la sécurité présidentielle redoutaient le désordre.

Le Mouvement Citoyen (Moci) a eu maille à partir, avec les agents de la direction de la sécurité présidentielle lors du défilé du 20 mai. Les éléments de la sécurité présidentielle ont interdit aux militants du parti de Théophile Yimgaing Moyo de défiler avec la banderole prévue pour la circonstance, qui pourtant n’avait rien de provocateur selon le leader de ce parti. Pour Théophile Yimgaing Moyo, c’est une tentative d’étouffement des partis de l’opposition.

« Je ne comprends pas ce que ces gens nous reproche. Nous avons le droit d’avoir les slogans contre la secte islamique Boko haram, et surtout de soutenir notre armée et nos enfants qui se battent au front. Pendant qu’on nous interdit de brandir nos banderoles, à côté, celles du Rdpc sont acceptées », regrette le président du Moci. Pourtant tout avait été réglé la veille lors de la réunion préparatoire au défilé avec les autorités administratives. « Notre banderole a été approuvé par le préfet du Mfoundi lors de la réunion préparatoire, qui n’a trouvé aucun problème. Aucune raison n’a été donnée. Malheureusement le jour de la fête, au moment du passage ils décident d’interdire de défiler avec notre banderole en disant, «M. Yimgaing Moyo, on vous connait, ne venait pas faire le désordre ».

Pourtant les autres défilent déshabillés avec le corps recouvert de peinture. C’est le cas au Rdpc. C’est dire  qu’ils ont un agenda caché. S’il nous Malheureusement c’est lorsqu’on s’approche de la tribune qu’on nous interdit, c’est une honte pour la démocratie », tranche le président. Une frustration qui vient s’ajouter à l’interdiction de défiler faite à des « militants » du Moci âgés de 22 ans de défiler. « Bien avant, les mêmes éléments de la sécurité présidentielle sont passés dans nos rangs, interrogeant nos militants sur leurs âges, et ont sorti ceux qui n’avaient pas 24 ans. Je me demande à quel âge on doit défiler quand je vois les élèves de l’école primaire prendre part au défilé », s’interroge Théophile Yimgaing Moyo.