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© La Nouvelle Expression : David Nouwou
- 13 Jan 2015 16:57:06
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CAMEROUN :: Tentatives de déstabilisation du Sdf dans le Littoral :: CAMEROON
Les militants qui ont entrepris d’organiser d’autres structures du premier parti de l’opposition dans le Littoral n’ignorent pas que le Comité exécutif national avait déjà mis officiellement en place, depuis plusieurs mois, une structure pour la même opération.
La manœuvre qui date de plusieurs mois a pris une tournure particulière il y a quelques jours, au point de requérir l’intervention des autorités administratives. Dans un message porté que le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, adresse le 9 janvier 2015 à tous les sous-préfets du département, avec la mention, «très urgent et important», il écrit :
«Faisant suite aux multiples demandes d’autorisations de manifestation publique et réunions Sdf sollicitées dans vos différents services - Honneur vous demandez-bien vouloir interdire dite manifestation susceptible d’entrainer trouble à l’ordre public-sauf celle émanant honorable Nintcheu Jean Michel- président régional Sdf du Littoral- Urgence et importance signalées».
Le préfet prend cette mesure parce que Joshua Osih, en sa qualité de premier vice président national du Sdf, l’a saisi pour attirer son attention sur un plan de déstabilisation que certains de ses camarades avaient mis sur pied dans le Littoral en général et dans le département du Wouri en particulier. Et dont l’exécution risquait de causer de sérieux troubles à l’ordre public.
Le 10 janvier 2015, les responsables du Sdf pour le Littoral apprennent que le secrétaire national à l’organisation du Sdf, Asapngu, est en train de présider une réunion dans une école de l’arrondissement de Douala 4e, à l’effet de renouveler les organes de la coordination départementale du Wouri. Le sous-préfet de Douala 4e qui manifestement n’avait pas encore reçu le message porté du préfet signé 48h auparavant, n’a pas interdit la réunion. Mais il est obligé, après vérification auprès de sa hiérarchie, de prendre une mesure urgente en envoyant les forces de l’ordre mettre fin à la réunion, sans casse. Mais les participants qui avaient à peine siégé, proclament qu’ils avaient déjà élu le bureau au complet. Adolphe Lotin Samé, adjoint au maire de Douala 1er, sous le coup d’une suspension de 5 ans infligé par le conseil de discipline de du Comité exécutif régional, depuis seulement quelques jours, est présenté comme le nouveau président de la coordination départementale, en l’absence du sortant, Me Manga Moussole qui n’était point informé de la convocation de cette assise. Les habitués de ce type de manifestations au Sdf dans le Littoral savent qu’ils durent parfois plusieurs jours.
Le secrétaire national à l’organisation, Asapngu, qui vient présider une telle réunion, avait été accusé à plusieurs reprises de pratiques suspectes par le camp Nintcheu, dans sa mission de renouvellement des structures du parti dans sa région. Et au dernier comité exécutif national du Sdf tenu à Bamenda, il avait été remplacé par Jean Tsomelou, président du groupe parlementaire Sdf au Sénat. Sa première descente dans le Littoral était au cours du comité exécutif extraordinaire qui s’est tenu le 23 novembre 2014 à Douala, en présence de tous les protagonistes à cette crise. Il avait saisi l’occasion pour leur expliquer tout le sens de sa mission : « Le comité exécutif nous a commis de venir ici voir dans quelle mesure remettre nos militants en ordre de bataille. Nous sommes à un moment très important dans notre pays, et il fallait qu’on vienne remobiliser nos troupes. Nous pensons qu’il est temps pour nous de parler d’une seule voix afin d’affronter de nouvelles échéances ». Depuis le 9 décembre 2014, il avait adressé à sa hiérarchie et au président régional du Littoral, en sa qualité de «président de la Commission en charge du renouvellement des structures dans le Littoral» un calendrier de descente sur le terrain. Les premières élections, en commençant par le département du Moungo dans le cadre du renouvellement des organes des circonscriptions électorales, ne devaient débuter que le 22 février 2015.
Au cours de ce comité exécutif extraordinaire, le premier vice président national, le député de Wouri Centre et Manoka, Joshua Osih, avait été un peu plus rugueux avec ses camarades habités par quelques mauvaises intentions : «quelque soit les différends que vous avez, je ne vous permets pas de manquer de respect à un responsable. Nous devons concentrer nos efforts pour reprendre la place de leader politique dans le Littoral et ne plus rester dans les querelles internes qui n’aident ni le parti, ni la région».
Interrogé par Radio Equinoxe sur ce climat délétère qui règne dans le département du Wouri, Ni John Fru Ndi, le président national du Sdf, a indiqué qu’il attend que les responsables statutaires en charge de la région du Littoral lui adressent un rapport circonstancié sur les éventuels problèmes rencontrés au cours de l’exécution de leur mission. Un désaveu très poli
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