La récente victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions transcende le sport. Portée par une équipe juvénile audacieuse, avec le prodige Désiré Doué (19 ans), cette réussite envoie un message universel : la jeunesse n’est pas un risque, mais une solution. Le journal La Voix des Jeunes y voit une critique cinglante de la gérontocratie incarnée par le président Paul Biya au Cameroun.  

Alors que le PSG écrase l’Inter Milan grâce à une stratégie fondée sur l’alternance générationnelle, le Cameroun s’enlise dans un système politique sclérosé. Depuis 1982, Paul Biya, 93 ans, dirige sans partage, marginalisant une jeunesse dynamique pourtant prête à relever les défis nationaux. La victoire parisienne prouve que confier les rênes à la nouvelle génération stimule l’innovation et la performance.  

Le parallèle est saisissant :  
- Le PSG a bâti son succès sur des talents émergents, combinant agilité et créativité.  
- Le régime Biya perpétue un immobilisme où l’expérience vire à l’obsolescence.  

Pourtant, le Cameroun regorge de "Désiré Doué" politiques, économiques et sociaux. Mais sans changement structurel, leur potentiel reste captif d’un système verrouillé. L’appel à l’alternance n’est pas une révolte, mais une nécessité pour moderniser la gouvernance et libérer l’énergie collective.  

La leçon est claire : comme en football, les nations gagnent avec des équipes renouvelées. Refuser cette évolution, c’est sacrifier l’avenir sur l’autel du statu quo. Le Cameroun doit saisir l’urgence d’une transition inclusive, où la compétence prime sur l’âge.