-
© Correspondance : Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques
- 27 May 2020 09:51:00
- |
- 1832
- |
Non Au Déni Systémique Des Crimes De Guerre Et Contre L’humanité Au Cameroun :: Cameroon
Comme au Rwanda d'avant le génocide, l'ampleur des crimes de sang perpétrés par la dictature en place depuis 1982 au Cameroun est bien en deçà des estimations voulues raisonnables des officines autorisées à Paris. Une commission vérité et réconciliation indépendante devra inévitablement faire toute la lumière sous la supervision internationale.
Le Cameroun est malheureusement devenu ces dernières années, à l'instar du Rwanda d'avant le Génocide, le pays où des universitaires devenus des idéologues ethno-fascistes au service du régime en place, des hauts dignitaires du régime, des fonctionnaires et même des fervents partisans de Paul Biya (87 ans, 38 années de règne) incitent au vu et au su de tous sur les plateaux de télévision, dans les médias internationaux et surtout dans les réseaux sociaux en toute impunité (moyennant des promotions professionnelles et politiques) aux massacres des populations civiles (notamment anglophones), à la haine tribale et ethnique dans un négationnisme voire révisionnisme officiel des crimes de guerre et contre l’humanité perpétrés souvent par l'armée.
Évitons la résignation et la complaisance, notamment en France, devant ce déni systémique des crimes de guerre et contre l’humanité, tel qu'il ressort de la promotion systématique par le dictateur camerounais des auteurs d’appels explicites à la haine ethnique et aux massacres des populations civiles, puis la publication de rapports biaisés notamment sur un certain nombre de crimes de masse dont ceux de Ngarbuh
VISION 4, maison mère de TÉLÉSUD émettant à Paris, ou la version camerounaise de la télévision des mille collines du Rwanda
Ce plateau de télévision où des journalistes et des consultants ont ouvertement appelé à ces massacres des populations civiles anglophones puis incité à la haine ethnique émet désormais de Paris suite à l'acquisition de Télésud. Un médium où une quelconque promotion de génocide a pu se faire ne mérite aucune expertise, encore moins une audience en France.
C'est ni faire un quelconque mauvais procès au promoteur de Vison 4 (qui a certainement des mérites), encore moins nourrir de l'aigreur ou de la jalousie comme le laissent fréquemment entendre ceux de ses collaborateurs qui ont pu promouvoir un tel projet criminel à l'encontre d'autres camerounais.
Il faut en effet dire et redire, en dépit de l'impression particulièrement déplorable d'impunité générale renvoyée aux camerounais par le dictateur Paul Biya, en accordant systématiquement des promotions sociales et professionnelles aux personnes ayant ainsi explicitement appelé aux massacres d'autres camerounais, que ces dernières devront tôt ou tard être confrontées à leurs actes, de préférence devant des juridictions internationales et impartiales.
Il s'agit d'un combat pacifique de la vie pour la vie, afin précisément que les générations suivantes de Camerounais n'héritent plus du silence, du mutisme, voire de l'oubli imposé sur des crimes d’État.
Plus jamais ça!!!!
Lire aussi dans la rubrique POINT DE VUE
Les + récents
Louis Banga Ntolo: «Le marché financier offre un large spectre de financement de l’entreprise "
Jean- Bruno TAGNE et son ouvrage l'arnaque ravivent les cœurs du côté de Chicago aux USA.
Le RDPC s'active pour les inscriptions massives dans le Dja et Lobo
Rigobert Song attaque en justice deux journalistes pour diffamation
Assassinat de Shalom à Bangangté: Les journalistes, « enchainés » évitent un traitement approfondi
POINT DE VUE :: les + lus
Cameroun,33 ans de pouvoir: Les 33 péchés de Paul Biya
- 10 November 2015
- /
- 100441
LE DéBAT
Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 159583