Massacre de Ngarbuh,les militaires aux arrêts : La réaction du REDHAC
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Le 17 février 2020, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) , publiait une note de position et un communiqué de presse sur de nombreuses violations et crimes graves des Droits Humains perpétrés par les forces de l’ordre et les séparatistes « ambazoniens » dans la région du Nord-Ouest du Cameroun.

Ce communiqué de presse et la note de position qui condamnait cet acte et qui urgeait le Président de la République à instruire le Ministre de la Justice d’ouvrir une enquête afin de procéder à l’arrestation immédiate de ces forces de sécurité coupables de ces crimes graves avait fait coulé beaucoup d’encre.

Le 18 février 2020, une commission de l’ONU est envoyée sur le terrain pour une enquête indépendante, impartiale et complètepour faire la lumière sur ce qui s’est passé le 14 février 2020 C’est ainsi que, le 02 mars 2020, après moults tergiversations, les sources nous informe de l’arrestation de 7 militaires et 2 colonels camerounais impliqués dans le massacre de ngarbuh, les traitements inhumains et dégradants, les actes de tortures et qui procèdent froidement à tirer sur les civils et bruler les maisons.

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) salue alors cette arrestation et demandent la tenue d’un procès public conformément aux directives et principes sur le droit à un procès équitable et à l’assistance judiciaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) et au Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques (PIRDCP) des Nations Unies. Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale(REDHAC) craint: d’une part,

1)de priver les organisations de la société civile, les familles des victimes, les journalistes et l’opinion nationale et internationale d’assister à la tenue d’un procès équitable et à la manifestation de la vérité. d’autre part,

2) de libérer subrepticement ces militaires qui ont été pris en flagrant délit sans qu’on ne sache qui sont les vrais commanditaires.

C’est pourquoi le REDHAC Tout en saluant l’arrestation de 9 soldats de l’armée camerounaise,

-Encourage le Ministre de la justice d’instruire le tribunal militaire de rendre les audiences de ce procès publiques et de faire un compte rendu public à l’opinion nationale et internationale.

Le REDHAC : -Reste du côté des familles des victimes et de celui des défenseurs pour que justice soit rendue qui continuent malgré toutes les intimidations, représailles et menaces le monitoring de ce procès;

-S’insurge contre toutes formes d’intimidations, représailles et menaces à l’encontre des défenseurs des droits humains, les avocats, des journalistes qui se battent au quotidien pour le respect d’un procès équitable et pour la lutte contre l’impunité.

Enfin, le REDHAC Réitère avec urgence, une recommandation d’un dialogue national inclusif en mettant une fois de plus en garde, les auteurs de ces crimes crapuleux dans les régions du NOSO.

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