Municipale et législative de février 2020: Où sont passés les candidats en lice dans le NOSO ?
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A quelques heures de l'ouverture de la campagne pour le compte des élections municipale et législative du 9 février prochain, le tableau affiche sombre pour les candidats des différents partis politiques dans le NOSO.

Les différents candidats en lice pour ce double scrutin du 9 février prochain vont se déployer à partir de demain sur le territoire national afin de convaincre les électeurs conformément à l’article 87 alinéa 1 du code électoral

A Bamenda, les sièges des différents partis politiques donnent l'impression d'être abandonnés. Certains candidats en lice ont élu domicile dans les régions très éloignées de leur base politique.

Au siège du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(Rdpc) de Bamenda, des ouvriers rencontrés ce matin en plein exercice de désherbage des locaux envahi par la verdure affirment que la machine est déjà prête à s’ébranler vers les populations dès demain.

Au niveau de Kwen, le local qui sert de siège au BRIC ( Bloc pour la Reconstruction et l'Indépendance du Cameroun)est vide. Son leader et candidat aux législatives ayant élu domicile à Douala.

Même scénario au SDF (Social Democratic front). Les locaux sont abandonnés. Ni John Fru Ndi, leader historique de cette formation politique, a été contraint d’abandonner sa résidence de Bamenda pour se réfugier à Yaoundé.

Même son de cloche à Kumba dans la région du Sud-ouest. Aucune trace des candidats en lice dans la ville. Le siège du SDF de Metta quarter est fermé depuis des mois.L'ambiance est morose au siège du RDPC à Kumba Town.

A Muyuka, toujours dans le sud-ouest, la ville est déserte.

Idem pour Buea. Commerces fermés, rues désertes, cités universitaires vides, imposante présence policière... Buea, chef-lieu de la région anglophone du Sud-Ouest au Cameroun, ressemble depuis ce matin à une ville fantôme.

Pour les séparatistes, c'est une façon de couper les régions anglophones, c'est-à-dire Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun, du réseau des autres régions du pays.

Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les candidats au double scrutin du 9 février prochain sont dans le viseur des milices, qui appellent ouvertement à leur « neutralisation » depuis la publication des listes de candidature, désormais closes.

Les différents partis politiques en lice n’attendent plus que demain samedi pour déployer leurs différentes stratégies. Ils doivent aller à l’assaut des électeurs jusqu’au 8 février 2020 à minuit.

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