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© Correspondance : BRIC
- 01 Jan 2020 17:49:00
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CAMEROUN :: Vœux 2020: Message d’Ernest Pekeuho, président du BRIC :: CAMEROON
Camerounaises, Camerounais, Mes chers compatriotes, Chers amis du Cameroun, En cette fin d’année, je voudrais saluer votre courage, votre patience et votre persévérance. L’année 2019 a été difficile et éprouvante pour chacun de nous et pour notre cher pays. Avant toute chose je souhaite vous inviter à penser dans toutes vos prières, aux frères et amis anglophones et aux Forces de maintien de l’ordre qui chaque jour meurent dans une guerre de trop qui depuis nous détruit, ayons aussi une pensée aux populations civiles qui meurent pour rien et continuons à soutenir les nombreux déplacés internes et externes.
Mes chers Compatriotes,
A l’aube de cette année nouvelle, je me suis engagé dans un petit bilan
Nous sommes au crépuscule de 2019 et à l’aube de la nouvelle année 2020. Ainsi, ceux qui suivent l’actualité politique camerounaise savent qu en 2019 , dans ce premier registre politique, on enregistre l’adoption d’un statut spécial pour les régions anglophones. On note aussi dans le même registre une nouvelle mouvance au sein des communes, via l’adoption du Code général des collectivités. La nouvelle loi déjà promulguée par paul Biya, définit le statut de l’élu local, les règles qui sont applicables aux communes, les délégués de gouvernement disparaissent pour laisser place nette au maire de la ville. Ce dernier ne sera plus nommé par décret présidentiel, mais il sera élu par tous les conseillers municipaux des communes d’arrondissement de la ville concernée, les maires avec la nouvelle loi, disposent également de beaucoup plus d’autonomie dans la gestion des ressources municipales. Mais on leur impose désormais, l’obligation de résidence. Grande nouveauté aussi, la validité des délibérations des travaux du conseil municipal, même si le représentant de l’Etat est absent des concertations, sans oublier que les collectivités passeront de 1 à au moins 15 % du budget de la l’Etat
Le nouveau code pénal a été modifié à son article 241 pour mieux lutter contre le tribalisme
Concernant le Grand dialogue, bien qu’il soit insuffisant est sans doute le plus grand fait marquant politique au Cameroun, cette grande messe a débouché sur d’importantes résolutions. Il faut aussi signaler l’arrêt des poursuites contre des centaines des prisonniers politiques devant le tribunal militaire de Yaoundé.
Ensuite on peut citer le recrutement de 2000 enseignants pour renforcer l’encadrement dans les universités d’Etat, la création et la mise sur pied du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration.
Nous pouvons dès lors constater que beaucoup a été fait et beaucoup reste à faire.
En 2018, la CAF nous a retiré l’organisation de la CAN 2019, pendant que nous décrions la lenteur observer dans l’avancement des travaux, certains nous traitaient d’anti patriotes, devons-nous continuer à nous mentir pour plaire à certains individus ?
En 2019 des centaines de camerounais sont morts en zone anglophone et chaque jour nous invitons les président Biya à faire des efforts pour mettre fin à cette guerre, mais nous observons un théâtre permanant.
En 2020 nous attendons des élections libres et transparentes, le RDPC va profiter de cet autre échéance électorale pour battre tous les records de fraude en Afrique
Le BRIC travaille avec dévouement et acharnement pour alléger les souffrances de tous les Camerounais et dès sa prise de pouvoir, leur permettre de vivre en paix et en sécurité.
Bien que nous ne soyons pas en même de dire que tout est parfait, il est honnête de dire que notre pays a fait un bon en avant et nous devons toujours travailler en étroite collaboration et de façon consensuelle pour améliorer notre système électorale.
Comme principales revendications pour l’année 2020, nous souhaitons :
1-L’avènement d’une commission nationale de réconciliation,
2.- Tous les mandats limités à 5 ans et renouvelables une fois;
3.- La majorité électorale à 18 ans;
4.– La mise sur pied d’une Commission électorale indépendante;
5.- Le bulletin de vote unique à toutes les élections;
6.- La délivrance des cartes électorales au moment de l’inscription sur les listes;
7.- Les listes uninominale aux législatives et à la sénatoriales et la répartition équitable des sièges à l’Assemblée Nationale, en fonction de la démographie;
8.- La parités des listes aux élections Municipales et régionales et un quota de 40% de représentation des femmes aux élections Sénatoriales et législatives;
9.- L’interdiction formelle de l’utilisation des moyens de l’Etat lors des élections;
10.-Le Cautionnement à 100.000 aux Législatives et Sénatoriales et à 10.000 aux Municipales et régionales.
11- les scrutins présidentiels, sénatoriaux et législatifs majoritaire à deux tours;
En ce qui concerne le BRIC, nous avions en 2011 et 2013 pris part aux élections avec les résultats médiocre et en 2020 nous continuerons à aller aux élections, car c’est dans les institutions que nous allons résoudre les problèmes qui minent le Cameroun.
Sur le plan structurel, nous avons bouclé avec la mise sur pied des 10 coordinations régionales et des 58 bureaux de secteurs départementaux, en 2018, ce résultat nous réconforte.
Malgré tous nos efforts, nous savons qu’il nous reste beaucoup à faire. Je puis vous rassurer quant à notre détermination à déployer plus de moyens encore, afin de conquérir par les urnes le pouvoir dans les années à venir et ramener le développement tant attendu par nos concitoyens partout dans notre pays. Cela passera notamment par la mise à contribution de toutes les énergies.
Mes chers compatriotes, chers frères, chères sœurs, pourquoi n’ y a-t-il pas un engouement pour les investisseurs? Simplement parce que le système a créé les fondements de son autodestruction. Nos institutions sont corrompues, tout agent de l’état, tout haut fonctionnaire en passant par nos élus considèrent que tout service rendu au citoyen est une faveur et par conséquent il faut des dessous de table. Le président Biya après 20 ans d’exercice de haute fonction au sein du gouvernement Ahidjo et 37 ans de magistrature suprême donc 57 ans au service de l’Etat du Cameroun continu à traiter les Camerounais et son opposition comme des papiers toilettes, des assoiffés du pouvoir, des apprentis sorciers alors que 37 ans ne lui suffisent toujours pas. 37 ans au pouvoir et dire qu’on n’est pas soi même un assoiffé du pouvoir, c’est traiter les camerounais comme des idiots, des cancres des indolents, des dormeurs.
En bref un peuple qui a peur et qu’il peut écraser avec son armée de destruction massive. Le visage de notre pays doit changer. Des moyens considérables doivent être mis en place pour améliorer la salubrité dans nos villes ainsi que l’hygiène et le cadre de vie de nos populations.
Nous au BRIC on pense que d’énormes efforts doivent être fournis pour que les soins de santé des Camerounais les plus défavorisés, sur toute l’étendue du territoire national.
L’éducation de base doit enfin être gratuite, pour assurer à nos enfants, un meilleur accès à l’éducation.
Les universités doivent être réhabilitées et nous souhaitons la construction des universités dans les régions du Sud, de l’Est et du Nord.
L’administration doit se remettre en marche, avec des exigences accrues en matière d’intégrité et d’efficacité. La confiance des partenaires extérieurs doit être été restaurée pour attirer les investisseurs et les touristes.
Chers frères, chères sœurs,
Un jour, en travaillant, nous retrouverons une croissance économique digne de notre potentiel et, je peux affirmer que le Cameroun de demain sera rayonnante. Elle pourra réaliser ses grandes ambitions ; elle en a les capacités et il manque la volonté, un jour notre pays étonnera le monde par son dynamisme.
L’objectif du Gouvernement doit être de donner à notre cher pays les moyens d’atteindre l’excellence dans tous les domaines ; d’offrir à chacun d’entre nous les conditions de son épanouissement personnel, social, économique et moral.
A notre jeunesse. Je veux dire que sa quête d’emploi aboutira. Elle doit garder l’espoir, car le travail des jeunes doit être la priorité pour le Gouvernement.
Je pense que la jeunesse camerounaise peut se rebeller contre ces vieux qui dirigent notre pays Jeunes du Cameroun, pourquoi vous adresser ce message? Personne ne m’en a forcé. Alors pourquoi vous écrire? Avant d’y répondre je voudrais d’emblée noter qu’en parlant de vous, je parle de moi. Lisez donc en filigrane, l’aveu éhonté de mon échec personnel, mais aussi ma révolte contre le fatalisme paralysant
qui nous atrophie aussi durement que les agents du système de choses qui nous gouverne. Alors pourquoi vous écrire?
Je vous écris pour vous dire que vous ne pouvez pas indéfiniment croire qu’il pleut sur vous lorsque le prince urine et défèque sur vos têtes! Oui, je vous écris pour rappelez à la majorité d’entre vous (et peut être révéler à la minorité) que vous êtes considérés tout simplement comme des fosses sceptiques. Des fosses sceptiques dans lesquelles les ploutocrates et kleptomanes qui nous gouvernent viennent débarrasser les excès d’urines et de matières fécales que leurs extensions boulimiques, gloutonneries chroniques, luxures, et cupidités légendaires ont empilés dans leurs parois sphincto-anales tout au long de leurs festoiements démesurés dans la mangeoire nationale que sont devenues la fonction publique et les sociétés d’états et parastatales.
Jusqu’à quand, jeunes du Cameroun, vous laisserez vous asphyxier par les émanations miasmatiques suffocantes des excréments de vos dirigeants? C’est à vous d’en décider.. Quoique je refuse de croire que les peuples opprimés ont les dirigeants qu’ils méritent, je suis de ceux qui croient que le changement durable des conditions d’existence de l’opprimé ne peut se faire sans son aval; ergo, que le maintient de l’opprimé dans ses conditions de survie ne peut perdurer sans sa complicité. En somme, vous êtes tous, de près ou de loin, impliqués dans la tragi-comédie politique et la précarité socio-économique du Cameroun, ne dit on pas souvent que ne pas agir c’est être complice ?? Peut être serai-je accuser de blâmer la victime. Toutefois si ce blâme peut servir à vous réveiller de votre léthargie, ma réflexion n’aura pas été en vain.
Seul la mort de cette classe politique des années coloniales peut permettre l’émergence d’une nouvelle génération des jeunes politiciens en phase avec les réalités de notre époque. La majorité des partis politiques ne nous présentent aucun programme pour la gestion de la cité pour les prochaines élections, à moins que, comme le Cameroun est
habitué au bricolage, c’est en 2025 qu’ils vont nous servir les « Biya must go » formule qui ne tient plus sachant que le roseau plie mais ne romp point .
Ayons le courage d’appuyer là où il y a le mal, le salut de l’Afrique et celui du Cameroun passe par l’alternance politique, la bonne gestion des fonds publics. Nos dirigeants se doivent de dire la vérité, on ne peut pas passer tout le temps à nous cacher l’histoire de notre pays, cela choque, cela fait mal, ça dérange mais il le faut. Le citoyen ordinaire souffre tandis que la classe politique vieillissante se remplie les poches. Savons nous d’où nous venons, sommes nous patriotes ou bien sommes nous de simple profiteurs au service des puissances étrangères.
L’action pour le changement, ne doit pas seulement se limiter au sein des partis politiques. Sachant que la plus part des guerres civiles en Afrique est le résultat d’élections, mal organisées et truquées, les Camerounais peuvent chasser pacifiquement le dictateur, à moins de vouloir comme nos 300 « éveilleurs de conscience », sauvegarder son tube digestif au détriment de 25 millions de Camerounais qui croupissent dans la misère; alors que notre pays dispose des richesses énormes. Seul la mort de cette classe politique des années coloniales peut permettre l’émergence d’une nouvelle génération des jeunes politiciens en phase avec les réalités de notre époque.
Le rôle de l’intellectuel c’est de montrer le chemin, d’être un guide et non de penser qu’il a le droit absolu de diriger parce qu’il a un doctorat ou une agrégation dans un domaine donné. Et c’est pour mettre en garde ces intellectuels zélés que Jean Paul Sartre a écrit en 1958 son livre Les Mains Sales. Nous savons tous que ce sont ces derniers qui ont mit le Cameroun au rang de ppte. Nos intellos au pouvoir ont démontré leur incapacité à mener à bien de manière unilatérale des projets de développement. Pour mener le moindre projet, il faut faire appel aux bailleurs de fonds internationaux, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux ce qui rend dépendant de ces partenaires.
Mes chères compatriotes, chers frères, chères sœurs,
Nous pouvons réussir et nous allons réussir, ensemble. Pour cela, nous devons nous rassembler autour des valeurs fondamentales qui ont fait des premières décennies de notre indépendance, une période de croissance et de paix, d’hospitalité et de solidarité. Je demande à tous les Camerounais de faire honneur aux symboles de notre Nation: notre drapeau, notre hymne national, et notre belle devise : Paix Travail Patrie.
Nous devons ancrer en nous une véritable conscience nationale et la mettre en pratique dans la vie de tous les jours. Chacun de nous a un rôle à jouer dans le long et difficile processus de réconciliation que nous allons lancer dès Février 2020.
Je demande à nos frères et sœurs exilés de revenir au pays car c’est ensemble que nous pourrons bâtir le Cameroun.
J’invite tous nos frères qui ont pris les armes dans la zone anglophone de les déposer et de nous rejoindre autour de la table et ensemble nous allons résoudre tous les problèmes qui se posent.
Pour ma part, je continuerai à travailler pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens et je suis disposé à mener toute mission pour que nos citoyens dès 2020 soit dans le bonheur, enfin je mettrai tout en œuvre pour que l’Etat retrouve sa crédibilité et que chacun retrouve sa dignité et sa sérénité.
Mes chers compatriotes,
Mon rêve c’est de bâtir un Cameroun rassemblé. Un Cameroun rassemblé autour de ses valeurs, avec un peuple qui assume sa diversité ; un peuple ouvert sur le monde ; un peuple chaleureux, doté d’un formidable optimisme et d’une foi inébranlable en l’avenir.
J’invite donc tous les compatriotes, en particulier les jeunes, à saisir les opportunités que nous les offrons en adhérant au BRIC dès le 1er Janvier 2019 enfin de construire avec nous un Cameroun nouveau, où il fait beau vivre
Ensemble, nous y parviendrons. Grâce aux efforts de tous, demain le Cameroun pourra ainsi se distinguer :
• par la force de son unité et de sa solidarité ;
• par ses hommes et ses femmes, en bonne santé et bien formés;
• par son attachement à l’Etat de droit, à la justice, aux valeurs démocratiques et au respect des droits de l’homme ;
•par ses institutions fortes et indépendantes, piliers d’une démocratie moderne;
•par ses performances économiques, ses infrastructures modernes et son cadre de vie amélioré
•par son extraordinaire richesse culturelle et artistique ;
•par ses résultats sportifs, notamment à l’occasion de la prochaine Coupe d’Afrique 2021..
Chers frères, chères sœurs,
Soyez les acteurs du vrai renouveau car l’avenir nous appartient.
Le Cameroun de demain, c’est aussi un pays rayonnant, ouvert sur le monde et qui assume son leadership en tant que puissance régionale.
Mes chers compatriotes,
Chers frères, chères sœurs ,
Chères amis du Cameroun
Je saurais terminer sans autoriser à ma la banque des vœux de verser sur le compte de votre vie 365 jours de santé, de joie, de bonheur, d’argent, de réussite et de prospérité! Bonne et heureuse année 2020!
Je voudrais à présent vous souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année 2019. Je sais qu’elles auront une saveur très particulière pour chacune et chacun de vous et pour toutes vos familles. Pour ce célébrons l’ESPOIR
Bonne et heureuse année 2020 à Toutes et à tous, Vive le Cameroun
Ernest PEKEUHO TCHOFFO
Président National du BRIC
Bloc pour la Reconstruction et l’Indépendance économique du Cameroun
BP 11736 Douala
699101307
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