Hamadou Hamidou : « Protéger la plus haute institution »
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Le maire de Maroua 1er donne les raisons de sa présence à Genève.

Monsieur le maire de Maroua 1er, depuis quand êtes-vous à Genève ?
J’y suis depuis la nuit du 26 juin 2019. Je suis parti de Lausanne où j’avais été invité à participer à une importante rencontre de l’Association des maires Francophone (AMF) dont je suis membre. De Lausanne, j’ai appris que le chef de l’Etat, le président national de mon parti, celui qui représente la plus haute institution de mon pays, était troublé dans sa quiétude à Genève. Je n’ai pas hésité un seul instant à quitter Lausanne pour Genève. Ma place n’était plus là-bas mais à Genève, aux côtés du chef de l’Etat, pour joindre ma voix à ceux qui s’opposent à ces manifestants qui, profitant de l’hospitalité de leur pays d’accueil, ont décidé de trainer notre pays dans la boue.

Quelles actions entendez-vous entreprendre à Genève?
Je suis ici pour protéger la plus haute institution de mon pays. Je ne possède aucune arme pour tirer sur qui que ce soit, je ne m’y connais en aucun art martial pour confondre physiquement ceux-là qui ont décidé d’abîmer l’image de tout un pays. Ma foi en mon pays, mon enthousiasme et le sentiment de la justesse de mon action suffisent à protéger le chef de l’Etat. S’il le faut, je me tiendrai moi aussi, tous les jours devant l’hôtel Intercontinental, drapeau du pays à la main, effigie du chef de l’Etat sur la tête, en soutien à la plus haute institution de mon pays. Je ne peux admettre que mon pays soit ainsi trainé dans la boue, alors au grand jamais. Je suis donc à Genève pour dire à la communauté internationale, aux côtés de millions d’autres Camerounais, que le chef de l’Etat n’est pas un homme seul. Voilà le sens de ma présence à Genève. J’y resterai aussi longtemps que les circonstances l’imposeront.

Que vous inspire toute cette situation ?
Elle est regrettable, vraiment regrettable. J’invite mes frères et soeurs de la Diaspora, heureusement une petite minorité, qui ont choisi la voie du dénigrement de leur pays, à se ressaisir. Le chef de l’Etat a récemment parlé du pardon, qu’ils saisissent cette perche tendue et participent à la construction de leur pays. La liberté d’opinion est consacrée au Cameroun, c’est la démocratie qu’a d’ailleurs apportée le Président de la République, Paul Biya ; mais de grâce, préservons l’image de notre pays, travaillons ensemble à sa grandeur.

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