Désormais, pour avoir un crédit bancaire, votre véhicule peut servir de garantie
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Le titre foncier, la caution morale, etc. ne sont plus les seules garanties nécessaires pour obtenir un crédit auprès d’une institution financière. En effet, le ministère des Finances, vient de doter les institutions de crédit d’un nouvel outil de financement.

Il s’agit du Répertoire National des Sûretés Mobilières (RNSM). Le RNSM permet de fournir un outil supplémentaire d’aide à la décision aux établissements assujettis, d’aider à accroître l’accès aux crédits des PME et des particuliers, réduire l’asymétrie d’information financière et limiter le surendettement de la clientèle.

Selon Louis Paul Motaze, ce mécanisme met un terme à la réticence des banques à « accepter les actifs mobiliers comme sûretés, en raison non seulement de l’incertitude sur la disponibilité de ces biens au moment de faire jouer la garantie, mais aussi, de l’absence d’un registre de garanties centralisé qui faciliterait leur processus de vérification en ligne ».

Comment cela va-t-il se passer ?

Selon Alphonse Nafack, Président de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun, et non moins Directeur général d’Afriland First Bank, le fonctionnement de ce nouvel outil est simple.

« Désormais, avec le registre de garantie, on a la possibilité d’avoir une traçabilité sur les biens mobiliers qui sont pris en garantie. Ceci suppose que si vous avez un camion qui est nanti par une banque, tous les agents économiques ont la possibilité de visualiser le gage que vous avez donné sur ce matériel. La banque a plus que par le passé, la possibilité d’accroitre son offre de financement et de réduire son risque. Autrement dit, il ne sera plus possible de distraire un actif qui a été nanti par une banque », explique-t-il.

Mais le nouveau Répertoire National des Sûretés Mobilières rencontre plusieurs limites. La première concerne la valeur des valeurs mobilières proposées par les aspirants au crédit. Notamment l’état, la valeur du véhicule, et le coût probable de mise en vente, en cas de non-remboursement du crédit.

Il faut rappeler que dans le cas d’un véhicule par exemple, le coût peut baisser de moitié en l’espace d’une année. La banque doit être capable d’anticiper là-dessus.

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