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© Cameroon Tribune : Sorèle GUEBEDIANG Ã BESSONG
- 15 Nov 2017 08:07:46
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CAMEROUN :: Soins de santé : Des charlatans sur Facebook :: CAMEROON
Le sujet est au cœur des 6e Journées camerounaises d’informatique médicale ouvertes hier à Yaoundé.
Des recettes à base de corossol pour guérir du cancer ou des potions faites d’écorces pour soigner les Hépatites, le VIH/sida, le chlamydia. Les avantages de la consommation de l’eau chaude ou des urines sur la santé ne sont pas en reste. Ces traitements, parmi tant d’autres sont proposés au quotidien sur les réseaux sociaux comme Facebook.
« Vous savez que tout ce qui touche à la santé intéresse les gens. Très souvent, lorsque la personne les publie, elle sait que de nombreux internautes vont chercher a expérimenter. Ceci, peu importe leur crédibilité avec parfois des conséquences graves », confie Fabien Mboum, un internaute. Pourtant, ces suggestions de soins de santé ne sont pas toujours vraies. Pour édifier les utilisateurs de ces nouveaux canaux d’information, les 6e journées camerounaises d’informatique médicale se tiennent depuis hier à Yaoundé. Organisées par la Société camerounaise d’informatique médicale en partenariat avec les sociétés sœurs du Mali et du Gabon, elles sont placées sous le thème : « Réseaux sociaux et pratique médicale au Cameroun. »
A l’occasion de cette rencontre scientifique à laquelle prennent part des experts et professionnels de santé, les inconvénients et avantages des réseaux sociaux dans la prise en charge des malades sont relevés. Le Pr. Biwole Sida, représentant le ministre de la Santé publique a rappelé que ces nouvelles opportunités connaissent un développement instantané avec la naissance de plusieurs réseaux sociaux. Il arrive qu’ils aient un impact positif sur la prise en charge des patients par une amélioration des soins.
« Constitués en groupes, les jeunes médecins à travers Whatsapp par exemple peuvent solliciter l’expertise de leurs aînés au cours d’une consultation », explique le Pr. Biwole Sida. Et le Dr Ulrich Bisvigou, secrétaire exécutif de la société gabonaise d’informatique médicale (Sogim) d’ajouter que : « Certains patients s’informent avec une possibilité de traitement apprise sur Internet lorsqu’ils viennent à l’hôpital ».
Pour le Pr. Djientcheu, neurochirurgien, président de la Socim, il faut toujours se rassurer du crédit de l’information publiée sur les réseaux sociaux. Ceci passe par l’identification du type de l’information, de la source, des intervenants et la graduation de l’information reçue. « Les réseaux sociaux ne sont pas un canal pour les résultats scientifiques mais un moyen de relais d’une recherche scientifique vraie », a-t-il précisé.
Et de conseiller aux médecins de créer des groupes thématiques via Whatsapp avec un objectif précis, dans lequel les intervenants sont identifiés ainsi que la cible. C’est le cas du Réseau Périnat de Yaoundé, une plateforme qui utilise Whatsapp dans la gestion des transferts des nouveaux-nés malades et des prématurés dans la région du Centre .
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