Abus DE pouvoir : Les bidasses de Tsimi Evouna sèment la panique
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Abus DE pouvoir : Les bidasses de Tsimi Evouna sèment la panique :: CAMEROON

Les gros bras du délégué  du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, usant de leurs muscles, ont confisqué sans raison le véhicule d’un particulier, provoquant un remue-ménage sans précédent.

La scène se passe au lieu-dit Mobil Elig-Essono le jeudi 17 novembre 2016, à 13h17min. Une camionnette de la Communauté urbaine de Yaoundé transportant des agents communément appelés ici Awara et trois inspecteurs de police agitent tout le carrefour. Le motif de ce tralala, c’est l’embarcation manu-militari d’une voiture garée sur le bas-côté de la chassée par des mécaniciens qui effectuaient des essais en vue de remettre le véhicule en bon état. La voiture immatriculée CE 03925, une Mercedes 190 noire à essence est saisie et triée par un camion immatriculé CE 554 ER.

Cette nième saisie provoque  de la frustration chez les mécaniciens qui, courroucés, demandent aux agents de la Communauté urbaine de leur notifier par écrit que leur voiture à bel et bien été saisie par les autorités en charge de réguler l’occupation de la voie publique. Mais le refus des hommes de la Communauté urbaine, de  procéder à cette notification met le feu aux poudres.

Les mécaniciens réagissent énergiquement : ils protestent contre l’enlèvement de leur véhicule si l’acte administratif qu’ils réclament n’est pas établi. N’eût été l’intervention d’un convoi de police, la scène se serait transformée en théâtre d’affrontements. L’un des mécaniciens du garage appartenant à Francis Onambélé, le Nommé Jean Louis Mballa s’insurge : « ils viennent enlever un véhicule sans nous dire pourquoi, et où on pourra le retirer. Le pire dans cette histoire c’est que dès que nous leur demandons un acte attestant que notre véhicule enlevé sera garé à tel endroit, ils se mettent à nous menacer physiquement, or nous on ne voulait pas faire de force.

Voyant  qu’ils ne pouvaient nous résister si nous voulions utiliser les mêmes arguments, ils ont appelé une patrouille de renfort de 8 des leur, afin de leurs venir en aide. Heureusement la police s’est saisie de l’affaire sinon ils allaient nous entendre » s’insurge le mécanicien en montrant son point fermé. Pour l’instant le véhicule est en fourrière, sans notification.

A la question de savoir si rendu à la fourrière communautaire ils ne retrouvent pas leur véhicule ? Le mécanicien ajoute : « nous allons poursuivre la Communauté urbaine, si quelque chose manque à notre voiture ». Et pour conclure son propos au sujet des méthodes désuètes de saisie des biens et des personnes à Yaoundé par les gros bras de Tsimi Evouna, Jean Louis Mballa propose : « nous demandons à leur hiérarchie de leur apprendre les bonnes manières, car avec ce comportement affiché çà et là, ce sont eux qui pratiquent de l’incivisme pas les populations, je doute fort du back ground de ces derniers ».

Rappelons qu’à Yaoundé, les agents de Communauté urbaine sont réputés dans le vandalisme. Ils emportent tout ce qui leur tombe sous la main, à tort ou à raison.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo