ANDRE FOTSO est décédé dans la capitale française le 2 août dernier. Le corps sans vie du patron du Gicam a quitté la Chambre funéraire Gustave Roussy de Paris lundi 11 septembre 2016. Une messe de requim a été célébrée en la mémoire du natif de Bandjoun par la suite. C'était à l'église Saint - Pierre Saint - Paul de Courbevoie où l'on a pu observer la présence du ministre Grégoire OWONA ainsi que celle de Samuel MVONDO AYOLO, l'actuel mbassadeur du Cameroun en France.
Au terme de la cérémonie d'adieu à son ami de toujours, Samuel MVONDO AYOLO a tenu à rendre hommage André Fotso : "André était un grand ami, mais les gens ne le savaient pas. Notre discrétion reciproque faisait que les gens ne soient pas au courant de cela" a-t-il revélé au micro de la rédaction coordonnée de Camer.be et Sopieprod à Paris.

Le diplomate poursuit: "Lorsque nous étions étudiants à Lyon (Université Lyon II, ndlr), nous partagions le même appartement. Ma grande émotion c'est que je ne pouvais pas m'imaginer que le destin allait faire que je lui rende hommage... qu'il parte avant moi". Pour rappel, André Fotso est titulaire d'un doctorat de troisième cycle en Sciences de Gestion, diplôme obtenu à l’Université de Lyon II (1977-1982).

Quant aux qualités de l'illustre disparu, l'ambassadeur camerounais dévoile: "André était un bon patriote. Il faisait sciences Eco et je faisais naturellement sciences Po et droit. Nos débats étaient vifs et toujours, nous partagions la même passion; le Cameroun, la même ambition; le servir".

Puis, vient le moment des regrets d'un départ si brutal, si anticipé pour celui que plusieurs analystes désignent comme un grand bâtisseur. L'ambassadeur avoue : "Je regrette qu'il soit parti si tôt parce que je sais qu'il avait de très bonnes idées pour notre pays. Pour l'emploi des jeunes, il encourageait et soutenait l'action du gouvernement dans ce sens-là. Je sais que le Cameroun perd un grand fils".

Né le 8 août 1958 à Bandjoun, André Fotso est décédé le 2 août 2016 à Paris, six jours avant son  58ème anniversaire. Le défunt a présidé au destin du GICAM, le patronat camerounais, pendant plusieurs années ( 2008 à 2011 vice président et président de 2011 jusqu'à sa mort).

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