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© Camer.be : Houzérou NGOUPAYOU
- 13 May 2016 13:03:05
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Cameroun,Droits d’auteur de l’art musical : A quand la sortie de l’Auberge ? :: CAMEROON
Les ayants droit et membres de la Cmc et de la Socam, faisant suite à l’arrêté n°058/CAB/PM du 08 Juillet 2015 portant création, organisation et fonctionnement du comité de suivi de la mise en œuvre des mesures d’assainissement de la gestion du droit d’auteur de l’art musical en son article 2 dont des dispositions prescrivent la convocation d’une Assemblée générale en vue de la constitution d’une société de gestion collective issue de la fusion de la Cmc et de la Socam, sortent d’une rencontre d’échange à Yaoundé. Il était question comme on peut le constater d’entreprendre de nouvelles stratégies pouvant faciliter le processus de fusion des deux sociétés, telle que recommandée par le premier Ministre chef du Gouvernement. Plus que jamais, les ayant Droits et membres des deux sociétés se sont dits indignés du sort des œuvres des auteurs et des droits de ses titulaires, et soucieux de faire avancer le processus d’assainissement de la gestion du droit d’auteur du secteur de l’art musical en particulier et de toutes les corporations en général. Il faut bien mettre fin aux dérapages constatés et interprétations erronées de l’esprit des textes signés du Premier ministre visant justement à remettre de l’ordre dans la maison
Au terme d’une journée intense de réflexion le 2 Mai 2016, ils ont arrêté à l’unanimité des résolutions qui pourraient marquer un nouveau départ pour ce fameux processus de fusion qui tarde à se concrétiser. Ces résolutions mettaient alors un point d’honneur sur la mise en place du comité technique qui a pour mission : L’examen et l’élaboration des projets relevant des aspects juridiques, financiers, comptables et fiscaux de la société ; L’élaboration et l’examen des projets des statuts, du règlement général et du code électoral de la société, en conformité avec l’arrêté n° 002/MINAC/CAB du 28 Mars 2016, fixant les dispositions communes applicables aux statuts, règlements généraux et codes électoraux des organismes de gestion collective ; L’élaboration et l’examen du projet de la liste des membres de la société ; L’élaboration et l’examen du projet de constitution du corps électoral devant prendre part à l’Assemblée générale ; La mise sur pied d’une commission de sensibilisation des ayants droit de la corporation de l’art musical en vue d’une réunion consensuelle pour l’amendement des projets élaborés ; Et, la transmission de ces projets au comité de suivi pour la convocation de l’Assemblée générale de la société issue de la fusion
L’artiste Ndedi Eyango s’oppose à nouveau…
La position du prince des montagnes concernant le processus de fusion entre la CMC et la SOCAM reste d’une extrême ambigüité. On a parfois l’impression de ne pas comprendre véritablement l’objet de sa revendication. Mais toujours est-il, le torchon brûle entre Sam Mbendè, PCA de la Cameroon Music Corporation (CMC) et lui Ndedi Eyango, PCA entre-guillemets de la Société Camerounaise de l’Art Musical (SOCAM), au sujet de cette éventualité de la fusion.
Au lendemain de la rencontre des artistes et ayants droit à Yaoundé, rencontre qui selon les sources bien introduites avait reçu des chaleureuses félicitations depuis les hauts lieux de la République, Ndedi Eyango a mobilisé Lundi dernier, 9 Mai 2016, autour de lui à Douala une quarantaine d’artistes musiciens pour une conférence de presse dont l’objectif premier était de dire non au processus de fusion. Parmi les artistes présents à cette conférence, les grands noms de la musique du Mboa tels Nkotti François, Marthe Zambo, Daniel Ndo, Isnébo, Ben Decca… Pour le camp Eyango qui a réussi l’exploit de rassembler les grandes vedettes de la musique camerounaise, la CMC a failli aux missions dévolues aux droits d’auteur. En plus, dit-il, la CMC n’a pas d’agrément et ne jouit pas d’une existence légale. Cette rencontre a servi à présenter la nouvelle association des artistes musiciens en gestation, le
Rassemblement des Artistes Musicien du Cameroun (RAMCAM), qui compterait à ce jour près de huit cents membres, a-t-on appris. Une nouvelle société des droits d’auteurs qui, sans la moindre prétention, connaîtra le même sort que la fameuse SOCACIM, étouffée à sa naissance par les pouvoirs publics, conformément aux textes règlementaires de la République sur la gestion des droits d’auteurs. Pourquoi donc ne pas se référer aux textes ?
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