L’œuvre est des filles Banepie, en partenariat avec Lutoma, association de lutte contre la toxicomanie et les maladies mentales. La remise de ce don a été présidée par le Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamendjou

Le tout nouveau Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamendjou dans les Hauts-plateaux a effectué sa première sortie officielle ce Samedi 30 Avril 2016, au lendemain de sa prise des fonctions. Il a présidé à l’esplanade de l’hôpital de district de Bamendjou à l’invitation des filles Banepie, la cérémonie officielle de remise du matériel médical aux formations sanitaire de l’Arrondissement. Une sortie presque impressionnant pour le Sous-préfet qui semble encourager les œuvres de Développement participatif : « C’est une sentiment de joie, de reconnaissance en vers les donateurs et surtout d’appel et d’exhortation à toutes nos populations et aux forces vives à multiplier ce genre de geste qui entre en droite ligne avec les politiques de développement participatif qui demandent que chaque fils, chaque fille du Cameroun apporte sa contribution dans l’œuvre d’édification du Cameroun aux côtés des pouvoirs publics. Nous voulons profiter de cette occasion pour interpeller, inviter nos populations et nos forces vives à apporter effectivement leurs pierres à l’édifice de construction d’un Cameroun prospère et développé », a donc déclaré Zo’o Michel

Cet appui est pour l’essentiel constitué des matériels chirurgicaux et des médicaments généralement utilisés dans la chirurgie. Il concerne 5 formations sanitaires, dont l’hôpital de district et quatre centres de santé intégrés de l’Arrondissement de Bamendjou. « On est vraiment fier qu’après un mois seulement de la construction d’un bloc opératoire, cette association vient nous faire une dotation en matériels de chirurgie », se réjouit Dr Giyo Kwalar, chef de district de santé de Bamendjou qui poursuit ses propos en rassurant : « Nous pensons que comme c’est un don, il ya des matériels qu’on peut utiliser gratuitement chez les malades et il y a des matériels durables qui vont nous aider à travailler pour des années et des années. En général, les matériels durables seront mis à la disposition des chefs de centres, puis les matériels de consommable seront utilisés chez les malades. Il ya des matériels qu’on utilise la plupart de temps dans l’orthopédie, la chirurgie orthopédique ».

La seule difficulté qui mérite de relever ici c’est l’absence d’un personnel qualifié pour l’utilisation de ces matériels. Mais cependant, le chef de district de santé de Bamendjou a déjà une idée de la solution palliative, en attendant que des mesures plus conséquentes soient prises : « Ce que nous allons faire c’est contacter l’hôpital régional de telle sorte que si on a des cas on pourra appeler quelqu’un de là ou bien, nous pouvons nous recycler de ce côté pour que ces matériels soient utilisés », explique donc Dr Giyo. Vivement que ces matériels soient utilisés de manière la plus rationnelle possible pour le grand bien des populations