Le ministre des Transports a visité les infrastructures de transport de la cité balnéaire en marge d’une tournée de prise de contact en fin de semaine dernière.

C’était finalement un ouf de soulagement jeudi et vendredi derniers pour ceux qui sont restés longtemps à l’attente du ministre des Transports depuis l’annonce de sa sortie officielle en fin novembre pour Kribi. Edgard Alain Mebe Ngo’o a foulé le sol de Kribi  le 13 janvier dernier à 19h. Il a été accueilli par la délégation préfectorale et le méga groupe permanent d’animation des femmes du Rdpc, section de Kribi 2è. Jeudi 14 janvier, il a visité la délégation départementale des Transports de l’Océan, la circonscription maritime, la station météorologique, les locaux du Port autonome de Douala à Kribi, les magasins et antennes du Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc). Vendredi, c’était au tour du Complexe industrialo-portuaire de Kribi (Cipk) de recevoir le patron des Transports. Chacun des deux jours était clôturé par une séance de travail à huis clos.

L’occasion était donnée pour le remplaçant de Robert Nkili de faire l’état des lieux, vu que Kribi est en voie de devenir une zone stratégiquement économique. Economique de par l’implantation des infrastructures d’envergure. Se rendant compte de la dynamique du travail abattu au Cipk et de l’importance que revêt le Cncc au niveau de la logistique, le nouveau ministre n’a pas manqué de féliciter les responsables de ces entreprises pour le fait que le port sera bientôt opérationnel et que le magasin du Cncc logé à Lendi jouera un rôle capital dans la logistique et le transport.

L’occasion s’y prêtant, Konaté Aïcha, délégué départemental des Transports de l’Océan, a fait part à son ministre des conditions précaires de travail qu’elle connaît à Kribi, notamment le manque de climatisation dans son bureau. En guise de réponse, l’ancien Mindef lui prescrira la patience, mais surtout le sacrifice, tout en promettant de voir comment résorber le problème dans l’avenir. Il ne manquera pas de se pencher sur les lenteurs administratives, l’absentéisme et surtout la filouterie et les tripatouillages qui entravent souvent le domaine des transports, notamment l’acquisition des permis de conduire.

«Nous multiplions les efforts pour développer des stratégies afin qu’il y ait plus de célérité dans le traitement des dossiers. J’invite mes collaborateurs à faire preuve de plus d’ardeur au travail. L’absentéisme, le laxisme, et même la corruption doivent disparaître de nos mentalités », a-t-il déclaré.