Un jeune du quartier Nkongmondo rencontré sur les lieux témoigne « Nous étions au carrefour quand un bruit à retenti comme le tonnerre. Apres nous avons vu une colonne de fumée monter vers le ciel du coté de ces deux immeuble en construction. Arrivés sur les lieux, près de 5 maisons étaient englouties dans les décombres » Il était 7h30 mn ce jeudi 24 septembre, jour férié en raison de la fête de la tabaski au Cameroun. La quartier Nkongmondo dans la ville de Douala s’est réveillé dans la frayeur. Les tours jumelles de 5 niveaux chacune dont les constructions, selon les déclarations des riverains tiraient vers la fin se sont effondrées.

En cette heure de la matinée, les enfants et leurs parents étaient encore dans la maison. Les populations, craignais le drame ont accourues vers le lieu du sinistre pour apporter secours.

Dans les maisons englouties, il fallait retirer les hommes, les femmes et les enfants pris dans le piège. La petite Pamela, 10 ans, élève au cours moyen sort de loin « J’étais là-bas dedans quand les deux immeubles sont tombées, je ne pouvais pas sortir, je respirais à peine, ma grande sœur pleurait parce que le mur est tombé sur elle. Si les gars du quartier ne venaient pas vite je mourais avec ma sœur »

Plus de peur que de mal, on ne déplore pas une perte en vie humaine. Des cas graves ont été évacués vers les établissements sanitaires.

Pour le reste les dégâts matériels sont évalués à des millions de francs et des familles désormais sans domicile. Cet effondrement des immeubles de nkongmondo vient remettre le sempiternel problème de construction au grand dam des respect des règles de l’art, l’amateurisme des entrepreneurs et le laxisme de la communauté urbaine de Douala dans l’octroi des permis de construction.