Une dynamite mouillée a été allumée par un groupe de leaders syndicaux inconnus au niveau national voire international car sans résultats palpables dans leur ancienneté de teneur de comptoirs syndicaux dans le Wouri. Leur trouvaille a été de prétendre suspendre celui par qui le syndicat s’attelle a remettre le cap sur ses missions originelles non préjudicielle voire préjudiciable a la recherche continuelle pour l’amélioration matérielle et immatérielle des conditions de vie et de travail dans la paix et la liberté en toute solidarité avec la communauté nationale surtout en cette période délicate de guerre contre les BOKO HARAM et autres terroristes tapis dans l’ombre .

En 2011, lors de l’élection présidentielle, on a vu des mouvements de ce groupe allant rechercher pour le brandir à l’opinion nationale et internationale l’idée selon laquelle l’illégitimité ou l’illégalité de la candidature RDPC du Président Paul BIYA était préjudiciable à la bonne marche de la République.

Très récemment, une réunion illégale de l’Union Départementale des syndicats CSTC du WOURI tenue le 12 Aout 2015 a été constatée par un huissier de justice ; alors que les réunions convoquées à la bourse du travail de Messa à Yaoundé y compris celle tenue à Douala les 13 et 14 Aout 2015 ont été illégales et interdites par l’Autorité administrative compétente pour défaut de qualité comme en témoigne la Décision N°071/D/JO6-02/SP portant interdiction des réunions du Bureau Confédéral du Conseil et du Congrès de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Cameroun (CSTC). Alors comment comprendre, toutes preuves établies que certains camarades syndicalistes aient été convoqués dans une chambre de l’Hôtel Grand Moulin à Yaoundé par ce groupe mené par Moussi Nola André, Baboule Abraham, Makembe Eugène, Gwandi Patricia ? L’objectif recherché par eux étant d’avoir plusieurs signatures apposées sur une feuille de présence moyennant quelques billets de banque. Mais leur besogne ayant échoué car s’étant retrouvé minoritaire pour constituer une majorité critique pour crédibiliser ce coup de force manqué. Eléments recueillis, ce groupe aura réussi à recenser 14 signatures sur 65 que compte le Bureau Syndical National CSTC. Les textes connus de la CSTC n’acceptant une telle imposture, il nous revient aujourd’hui qu’ils se sont heurtés au refus catégorique des camarades d’honneur et de parole ne pouvant baisser la culotte syndicale pour une émasculation.

Sur le terrain

Alors que les travailleurs des communes, du chantier naval, de l’exploration pétrolière, des transports par minibus, des transports par taxi, de la SOCAPALM, de la CAMAIR CO, des bâtiments et travaux publics, etc. occupés a Douala sont confrontés à des violences de toutes sortes et à des violations des droits humains et des travailleurs, on a pas vu ce groupe bouger le petit doigt ; alors que réclamant un fief syndical « important » dans cette partie du pays.

ZAMBO AMOUGOU Jean Marie, Secrétaire Général de la CSTC de 2000 a 2010 et Président Confédéral de la CSTC de 2010 à 2015 a été au four et au Moulin avec une activité syndicale débordante qui lui a

même valu des félicitations directes du Président de la République Son Excellence Monsieur Paul BIYA conseillant de préserver la paix sociale; chose logique syndicalement.

Comme autre fait d’armes, personne n’a oublié son active implication dans le projet de construction du pipeline Tchad-Cameroun. Aujourd’hui plusieurs travailleurs lui sont reconnaissants pour le quadruplement de leurs salaires. Les transporteurs urbain et inter urbain n’oublient pas sa griffe de syndicaliste dans l’octroi du mandat d’établissement des badges professionnels et des concessions d’exploitation de segments de transport public en l’absence de la défunte SOTUC et à la morbidité et l’incapacité des nouvelles sociétés créées pour assurer en toute sécurité le transport des biens et des personnes en zone urbaine. Les étudiants de l’Université de Yaoundé I et les anciens sont familiers d’apologies récurrentes et percutantes des droits et intérêts des enseignants, du personnel d’appui et des étudiants dans la machine de production des connaissances supérieures. Les grands chantiers infrastructurels et super structurels notamment les barrages, les bâtiments, les travaux publics, le rail, les aéroports ont connu les visites syndicales laborieuses mais avec des fruits en bout par la concertation et le dialogue social grâce à ses multiples contributions dans l’élaboration, la conclusion et le respect de la convention collective nationale des entreprises des bâtiments et travaux publics notamment par les entreprises chi noises à Lom Pangar qui sera mis en eau partielle le 15 Septembre 2015. On le retrouve solutionnant les multiples grèves a la SOSUCAM, à la SITRAFER SA, à CFE, à la SOCAM, A HEVECAM, SAFACAM, SOCAPALM, Agence du Service Civique de Participation au Développement, le personnel sanitaire, le personnel pénitencier, les maitres des parents, SEMRY SODECAO, DRAGAGES CAMEROUN, La SICA de PERENCO , etc.

On pourrait égrainer le long chapelet des actions effectuées sur le terrain tant la présence du Camarade ZAMBO AMOUGOU Jean Marie s’est fait ressentir. Son attention sans cesse portée vers le bien-être dans plusieurs champs de personnes physiques et morales ainsi que dans divers bassins géographiques d’emplois et chantiers de reforme de la sécurité sociale et des impôts.

ZAMBO AMOUGOU Jean Marie malgré ses multiples victoires syndicales ne fait pas la grosse tête car il sait que ce n’est qu’une œuvre commune avec une Union Nationale des travailleurs faisant preuve d’une humilité et d’une convivialité sans nulle pareille même avec les enfants de la rue qu’il n’a pas hésité à consulter pour proposer au Gouvernement la vision syndicale pour l’éradication des BOKO HARAM au Cameroun. Pour ces enfants, c est la force tranquille, c’est cette eau dormante mais puissante syndicalement que les commerçants du mouvement syndical camerounais et les pharisiens de Douala veulent détruire comme ils l’ont fait avec une icône comme le regretté grand frère Louis SOMBES. Faites attention aux vendeurs d’illusion de cet acabit. Le vaisseau de l’émergence risque encore échapper au mouvement syndical camerounais.

Il ne faut pas perdre de vue que rien ne va de bon à l’union départementale CSTC du Wouri qui a voulu se renouveler sous la présidence de MAKEMBE Eugene, Pasteur d’une Eglise de réveil, employeur-travailleur sans qualité suivant les statuts. Syndicalement votre.