L’écrivaine et figure médiatique Calixte Beyala défraie à nouveau la chronique au Cameroun. Dans une publication Facebook virulente, elle dénonce des allégations financières la liant à Mvondo Ayolo. Elle exige des preuves publiques pour étayer ces accusations, relançant un débat brûlant sur la transparence et la crédibilité des institutions.  

Une accusation de 15 millions de FCFA mensuels : Beyala contre-attaque  
Selon Beyala, des communicants du DCC auraient initialement affirmé qu’elle percevait 15 millions de FCFA par mois grâce à Mvondo Ayolo. Ces allégations, diffusées après la fuite d’un enregistrement vocal dont l’origine reste floue, ont été fermement rejetées par l’intéressée. « Je demande que ces preuves soient rendues publiques », exige-t-elle, soulignant que ni l’argent ni une relation avec l’ex-DCC ne correspondent à la réalité.  

Face à l’absence de réponse, les accusations auraient muté : Beyala serait accusée d’avoir reçu des sommes répétées de l’ancien responsable. L’autrice rétorque qu’« un État reste un État, les documents ne se perdent pas », invitant l’actuel DCC à publier toute preuve la compromettant.

Un précédent : l’affaire Martinez Zogo et les rumeurs de sextapes  
Cette polémique n’est pas sans rappeler les déclarations de Beyala après l’assassinat de Martinez Zogo en 2023. À l’époque, des communicants du DCC, avaient propagé des rumeurs de sextapes la mettant en scène. Des allégations qualifiées de « mensonges » par Beyala, qui déplore une stratégie récurrente de diffamation pour la discréditer.  

Le soutien du peuple camerounais et l’appel à la transparence  
Malgré ces attaques, Beyala affirme recevoir un soutien spontané du peuple camerounais. Son appel à la transparence résonne dans un contexte où la défiance envers les institutions s’accroît. « Les documents officiels existent. Qu’ils les montrent », insiste-t-elle, défiant ses détracteurs de concrétiser leurs accusations.