La 3ème édition du  festival international du café camerounais se tient du 23 au 25 avril 2015 dans les artères de 23 villes du pays, avec comme venue principal le palais des sports de Yaoundé (Capitale). Co-organisé par le conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) et le ministère en charge du commerce, le FESTICOFFEE a pour objectifs principaux de repositionner le café camerounais comme un des meilleurs au monde et de présenter le Cameroun comme une destination privilégié du café. 

De la période de gloire à la chute du cours du café

Au menu de ce rendez-vous : débats entre opérateurs, foire exposition, colloques de chercheurs, un forum de producteurs et une soirée de gala destinée à primer les meilleurs exploitants. Pour agrémenter ce rendez-vous, les organisateurs proposent des séances de dégustations gratuites aux visiteurs dans l’ensemble des 23 villes hôtes, ceci dans le but de promouvoir la saveur de ce café. Afin de réduire les tracasseries des participants à ce festival, Jovago.com, 1er site de réservation d’hôtels en ligne en Afrique,  leur donne la possibilité de réserver immédiatement pour leurs différents séjours sur les sites des rencontres.Une rétrospective sur l’évolution du café camerounais nous présente les données suivantes : entre 1986 (date de gloire de ce café) et 2013, le café camerounais a connu une régression tant au niveau de la production qu’à celui de la commercialisation. En 1986, le pays produisait plus de 160 000 tonnes et en commercialisait 156 000. Il occupait alors le 8ème rang des grands pays exportateurs de café dans le monde, une position acquise aussi grâce aux arômes relevés de son café et à sa faible teneur en caféine.

Avec la politique de libéralisation survenue en 1990, cette productivité a chuté en passant à 17 000 tonnes en 2011, puis a atteint la barre de 30 000 tonnes avant de dégringoler en 2013 pour toucher le nombre de 16 000. Les raisons de cette chute sont toutes évidentes. Premièrement, cette politique de libéralisation empêche à l’Etat de contrôler l’ensemble des opérateurs du secteur et donc de maîtriser aussi bien les quantités produites et la qualité de la production Ensuite, il y a les acheteurs véreux qui ne respectent pas les prix du marché mondial au détriment des producteurs locaux et enfin, il y a une absence claire de stratégie de valorisation de ce café aussi bien sur le plan  national qu’international.

Redonner au Café la place qu’il mérite.

L’Etat du Cameroun s’est engagé depuis quelques années à redonner à ce café qui d’entant faisait la fierté du Cameroun, la place qu’il mérite. Grâce à son programme d’émergence en 2035, le gouvernement camerounais a lancé un vaste plan de développement de son économie et a placé le café au centre de ses préoccupations en envisageant une production et une commercialisation de 160 000 tonnes à l’horizon 2020. Tout commejovago.com, le FESTICOFFE entre dans cette démarche qui vise à positionner le Cameroun comme une destination touristique privilégié.