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© copy; Camer.be : Franck BAFELI
- 19 Feb 2015 09:59:34
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Cameroun,Lutte contre le Boko Haram Le Redhac s'insurge contre les exactions des droits de l'Homme :: CAMEROON
Au cours d’une conférence donnée à Douala par le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale sur le thème « La lutte contre Boko Haram et les violations des droits de l’Homme au Cameroun » dénonce de nombreux actes inhumains et dégradants commis par les forces armées sur les populations.
Pour Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive du Redhac, la lutte contre le terrorisme ne doit pas se confondre avec les exactions des droits de l’homme sur le terrain des opérations. Suite à une descente sur le terrain des opérations, le Redhac à noté et s’insurge contre « Des morts et blessés se comptent par centaines, réfugiés et déplacés par milliers.
Les organisations onusiennes appréhendent une catastrophe humanitaire. Au-delà de tout cela se pose un réel problème de gestion de cette guerre sur le plan des droits de l’Homme. On ne nous parle que de morts, pas de prisonniers de guerre. Est-ce à dire que l’on n’en fait pas ? Puis on signale çà et là des exactions perpétrées au sein des populations prises entre deux feux.
D’un côté les éléments de Boko Haram qui n’hésitent pas d’égorger froidement les victimes qui ont le malheur de se retrouver sur les sites de leurs raids » De l’autre côté, les militaires ne font pas dans la dentelle pour obtenir des informations sur de présumés complices de Boko Haram. Les biens des populations sont pillés par les éléments des deux côtés. Les militaires des armées régulières commettent des d’exactions sur les populations tout en faisant fi du droit humanitaire international qui s’impose à en cas de conflit.
Les populations dans le désarroi.
Dans une Déclaration du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) qui date du 15 janvier 2015, nous avons eu à signaler un exemple pathétique lors du bouclage des villages Magdema et Guidivig par les éléments de la légion de gendarmerie de l’Extrême-Nord, plusieurs personnes auraient été interpelées et conduites à la légion de gendarmerie de l’Extrême-Nord. Parmi les personnes arrêtées, une cinquantaine de personnes s’est retrouvée morte asphyxiée dans les cellules de ladite légion et enterrée dans une fosse commune en brousse selon les sources digne de foi. On relève également de nombreux cas d’intimidations, des actes de tortures à l’encontre des suspects afin de leur extorquer les renseignements. Les pillages des biens de ces populations par certains éléments de l’armée sont également signalés au REDHAC.
Une implication des pouvoirs publics s’impose pour lutter contre le fléau
Pour éradiquer ce fléau. Le REDHAC avait : « exhorté le gouvernement camerounais à doter l’armée camerounaise de moyens adéquats afin d’éviter à cette dernière de commettre comme on le note pour le condamner de nombreuses exactions des droits humains sur les populations et les défenseurs des droits humains de cette région
En revanche, le REDHAC avait exhorté les autorités camerounaises de collaborer tant avec les acteurs de la société civile qui ne devraient pas seulement se limiter « aux marches de soutien au président », mais à une véritable force qui accompagne les autorités sur le terrain dans la surveillance et la documentation les exactions subies par les populations qu’avec toutes les forces vives pour une synergie d’actions
Il faut noter que le REDHAC n’a jamais été contre une loi contre le terrorisme. Le REDHAC est pour l’abolition de la PEINE DE MORT et contre l’article 2 alinéa1 de la loi N°2014/028 contre le terrorisme, promulguée le 23 décembre 2014 par le président de la République du Cameroun, M. Paul Biya. cet article est un réel recul des libertés d’expression, d’association et de manifestations pacifiques durement obtenues dans les années 90.
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