Le credo est connu de tous. Au Cameroun, la jeunesse est le fer de lance de la Nation. A ce titre il est appelé à participer activement à l’essor de l’économie du pays. L’occasion de la 49 eme fête de la jeunesse du Cameroun est donnée pour lancer un regard sur cette jeunesse de tous les vœux des pouvoirs de Yaoundé. Ces jeunes des villes et villages et même de la diaspora qui mettent la main à la pate pour conduire l’économie vers l’émergence tant souhaitée. Chacun allant de sa petite ingéniosité. Mahop Ido, la quarantaine entamée est une de ces jeunes filles qui depuis des années ont émigrées vers l’occident à la recherche du mieux vivre. Elle n’oublie pas surtout d’où elle vient « je ne peux pas oublier d’où je sors. Je suis une fille issue de famille modeste.

L’Europe ne me prend pas la tête. Je suis consciente qu’à mon niveau et par mes moyens je dois contribuer à l’émergence d’une société Camerounaise » Depuis quelques temps en fait, cette jeune fille du quartier Mboppi à Douala à ouvert Josepha wear, un prêt à porter de luxe au quartier commercial Akwa à Douala.

Cette boutique flambante et neuve, située au carrefour TIF, après 3 mois d’existence fait foule. Pour Mme Mahop, « Il s’agit pour moi de montrer aux Camerounais et aux jeunes filles singulièrement qu’avec la volonté on peut. Chacune à son niveau devrait apporter du sien pour chasser l’oisiveté, le dépendance, et contribuer à sa façon à lutter contre le chômage. L’on doit comprendre que la bayam sellam comme la vendeuse de tomate, aussi bien que l’homme d’affaire sont utiles dans une société en pleine mutation comme la notre » A Josepha Wear, on est presque arrimé à la mode chic avec des robes des chaussures des sacs, toute la gamme des vêtements de grandes cérémonies pour femmes. Seulement, Ido a mis ses produits à la portée de toutes les bourses. Elle le confesse d’ailleurs « Nous sommes conscientes que le pouvoir d’achat des dames et des jeunes filles est bas au Cameroun. C’est pour cela que nos prix sont à la portée des moins nantis et des nantis » Le temps presse et rien n’attends personne. Ido l’a compris ; elle qui emploi deux jeunes filles et un gardien. À Josepha Wear, on croit dur comme fer que l’économie du Cameroun se fera avec le concours de la diaspora ou ne se fera pas. Quant à la promotrice Mahop Ido, elle promet d’autres initiatives beaucoup plus porteuses.