Cameroun,BANGANGTÉ: REMUE-MÉNAGE À LA COMMUNE
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Cameroun,BANGANGTÉ: REMUE-MÉNAGE À LA COMMUNE :: CAMEROON

Après l’étonnante disparition présumée de la somme de 30 millions Fcfa, le receveur municipal a été interpellé et gardé à la prison de Bangangté. Le sujet est sur toutes les lèvres à Bangangté. Dans les marchés, les buvettes et autres lieux publics, chacun y met de son épice pour donner de  la saveur à ce présumé coup de vol qui se serait produit à la commune du chef-lieu du département du Ndé le 8 janvier dernier. En effet, selon nos sources, le receveur municipal qui soupçonnait son bureau d’être hanté par des esprits maléfiques, avait sollicité et obtenu l’autorisation de partager provisoirement celui de son collègue comptable. Seulement, cette idée lui vaut aujourd’hui des ennuis judiciaires. Car il est accusé depuis quelques jours, d’avoir soustrait la somme de 30 millions Fcfa du coffre-fort de la commune de Bangangté. C’est l’un de ses passages dans le bureau où se trouvait cette cachette d’argent qui est à l’origine des graves soupçons portés contre lui. En effet,  le 8 janvier dernier, l’accusé avait travaillé dans ce bureau jusqu’à 21 heures. « J’ai travaillé dans le bureau du comptable jusqu’à 21 heures jeudi 8 janvier (2015, ndlr). Je n’ai pas retrouvé les clés du bureau du comptable. J’ai appelé le vigile de sécuriser la pièce parce qu’elle n’était pas fermée. J’ai déposé la clé du coffre-fort dans le tiroir, j’ai motivé le veilleur avec 1000 Fcfa, et je suis parti », renseigne le receveur accusé à un confrère basé à Bangangté. Même s’il ne reconnait pas avoir perpétré un quelconque vol, ses collègues, eux, indiquent que l’état dans lequel le bureau a été retrouvé le lendemain, fait tout de même planer des suspicions en son encontre. Puisque, apprend-on, l’ordinateur portable qui était supposé se trouver dans le coffre-fort s’est curieusement retrouvé à l’extérieur, sur une table au bureau.  

Après la découverte de la disparition des 30 millions Fcfa, les premiers soupçons ont été orientés vers les vigiles en faction cette nuit-là. Et une plainte a été déposée contre l’entreprise qui les emploie. Dans les enquêtes, un certain Jean Jacques, du service de comptabilité ; Kwellé, la caissière et le receveur ont été retenus à la brigade ter de Bangangté le samedi 9 janvier à 9 heures. Après avoir été entendus,  les deux premiers ont été relaxés le dimanche 10 janvier 2015 à 18 heures, même si leur liberté n’est que provisoire jusqu’ici.  Le receveur quant à lui, après que les délais impartis pour sa détention provisoire se soient expirés, a été écroué à la prison de Bangangté, en attendant que toute la lumière soit faite.

Toutefois, il continue toujours de clamer son innocence. Et se dit victime d’un complot fomenté contre lui. Lequel explique-t-il, résulterait du combat qu’il a entamé pour assainir la gestion des finances de cette commune. Une hypothèse qui, d'après nos sources sur place, n'est pas à négliger.

© La Nouvelle Expression : Vivien Tonfack

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