Aboubakar Shekau : Après Goodluck Jonathan, il s’en prend à Paul Biya
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Malgré la mise à prix de sa tête par le département d’Etat américain et l’Etat du Nigeria, l’islamiste radical reste introuvable.

Alors que les forces de défense camerounaises mènent un combat acharné contre Boko Haram dans la partie septentrionale du pays, Aboubakar Shekau s’exhibe encore sur internet pour se vanter de sa prétendue capacité de nuisance. Un délinquant qui depuis 2010, fait saigner des milliers d’hommes et de femmes tant au Nigeria qu’au Cameroun, au nom d’une organisation sociale que luimême ne parvient pas à définir.

Une obsession qu’il nourrit depuis 2000, date de sa rencontre avec Mohamed Yusuf, fondateur de la secte Boko Haram. Après l’exécution de Mohamed Yusuf lors d’un assaut de l’armée nigériane, Aboubakar shekau apparait dans une vidéo en juillet 2010 et s’autoproclame leader de la secte, en promettant de continuer la lutte armée. Il inaugure son leadership dès avril 2011, avec les attaques à la bombe contre les églises, les gares, débits de boissons et bâtiments administratifs, en promettant une guerre totale contre les chrétiens, politiciens, mais surtout contre le président Goodluck Jonathan.

Malgré la mise à prix de sa tête par le département d’Etat américain à hauteur de sept millions de dollars et l’Etat du Nigeria à 50 millions de nairas, l’islamiste radical reste introuvable et multiplie les attaques sanglantes. Après l’annonce de sa mort, le 19 août 2013 par l’armée nigériane, Abubakar Shekau refait surface le 25 septembre 2013 en faisant savoir qu’il est vivant. Et pour le confirmer, celui-ci, à travers une vidéo, revendique plusieurs attaques commises par ses hommes, dont celles du 4 novembre au poste de police de Damaturu, le 12 décembre à Maidugouri et le 24 novembre à Giwa.

Aboubakar Shekau dont la date de naissance reste encore un secret, est celui-là qui a enlevé les deux cents lycéennes dans le nord-est du Nigéria, qui prêche pour la disparition de l’école occidentale en faveur des écoles coraniques, les filles islamisées étant faites uniquement pour le mariage.

© Le Jour : Moïse Moundi

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