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© Camer.be : Alain NDANGA
- 01 Jan 2015 14:41:44
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Cameroun,Commune de Tonga : le maire Bitchébé Raphael Désiré désamorce un plan de déstabilisation. :: CAMEROON
Une clique d’ennemis de la commune instrumentalise les mototaximens dans le but de saper l’action du maire engagé contre l’incivisme fiscal. Vont-ils seulement prospérer dans leurs actes lugubres ? Arrivé à la tête de la commune de Tonga à la faveur des dernières élections couplées d’octobre 2013, le jeune édile au talent de musée est entrain de transformer la porte d’entrée et de sortie de la Région de l’Ouest. Réputée depuis des lustres comme environnement en eau trouble, le premier magistrat de la ville de Tonga, grand bassin rizicole était-il conscient d’être dans un panier à crabe ?
Déterminé à faire de Tonga, le lieu où il fait beau vivre, cette confession de foi est déjà très visible sur le terrain. Doublé de chantre de la bonne gouvernance, plus de 10 km de route est bitumée et aménagée.
La pomme de discorde
« Nous avions décidé de ne plus transporter les personnels de la mairie ». Cette déclaration de Nyamsi Roger, mototaximan nous a permis de mieux comprendre qu’ils n’étaient pas en odeur de sainteté avec les autorités communales. Mais longtemps avant, le maire a multiplié des réunions dans le sens de professionnaliser le corps de métier, lister les difficultés qui sont les leurs au quotidien pour pouvoir les accompagner efficacement. Les routes sont passées, l’éclairage public a suivi. Les conducteurs de motos ont vu leurs recettes journalières gonflées. Pour la plupart des chefs de familles, l’organe délibérant de la commune leur demande de reverser 19 000 FRS par an, comme impôt libératoire, soit 52 FRS par jour. Refuser de payer l’impôt à ce moment ne relève-t-il pas d’un manque de volonté, mieux d’une tentative d’instrumentation ? On sait dans le contexte camerounais ce qui se passe quand les mototaximens se révoltent prenant des allures de milices.
Justement ces marchands d’illusions que quelqu’un avait qualifié « d’apprentis sorciers » n’ont pas prospéré dans leur démarche belliqueuse et tendant à mettre en péril la question de sécurité obtenue de toute lutte. Mal leur a pris, car ils ont fait miroiter à quelques mototaximens que le préfet du Ndé viendrait annuler le payement de cet impôt. Le 22 décembre 2014, le préfet a débarqué à Tonga et comme prévu, tous ont pris d’assaut l’esplanade de la mairie comme des essaims d’abeilles. Mais l’autorité administrative légaliste, leur a demandé de payer ces impôts et leur a rappelé que c’est une manière pour eux d’apporter leur contribution à la construction nationale.
A nos jours, plus d’une cinquantaine se sont conformés et ont reçu des mains du maire des chasubles et des laissez-passer. Des barrières seront dressées qui filtreront des contrevenants. Finalement, tous ont décidé de payer et le maire pourra désormais compter sur eux pour accroitre ses recettes municipales.
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