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© Camer.be : Guy Modeste DZUDIE
- 01 Feb 2017 12:47:32
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Cameroun: Exploitation d’une carrière de gravier:Les populations font le procès des chinois à Bamougoum :: CAMEROON
Elles se plaignent de diverses pollutions liées à cette activité. Et menacent de manifester pour exiger des compensations pécuniaires ou en nature. Convié aux assises organisées à Tchipou ce mardi 31 janvier 2017, le délégué régional de la protection de l’environnement conseille le respect des lois pour la promotion du développement durable.
Gustave Flaubert Kengne va-t-il pousser les populations de Tchipou à manifester pour exiger que l’entreprise Chinoise exploitant une carrière de gravier dans la localité depuis quelques temps versent de l’argent aux riverains afin de compenser les multiples dommages que leur auraient causé les activités de cette compagnie ? Difficile de répondre à cette question. Car après la séance de travail publique à laquelle ont pris par les populations riveraines et les responsables de la délégation régionale du ministère de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable, le délégué régionale de ce département ministériel a promis de remettre au porte-parole des contestataires, Flaubert Kengne, les textes traitant des procedures de dénonciation des auteurs de diverses pollutions soulignées par les populations de TChipou suite aux activités d’exploitation de la carrière de gravier. Il s’agit notamment de la pollution de l’atmosphère, de la pollution des eaux et des secousses qui lézardes les maisons.
Nuisances sonores
Sur un autre registre, les contestataires de Tchipou épinglent Daniel Defonkou, le maire de la commune de Bafoussam IIIe. « Les populations riveraines sont lésés dans le partage des moyens que l’entreprise Chinoise alloue suivant le cahier des charges établis avec
le gouvernement. C’est comme s’il existe une connivence entre les responsables de cette entreprise et l’autorité locale », dénonce Flaubert Kengne. Samuel Kamla, un autre riverain pense qu’il existe un flou depuis le lancement des activités de l’entreprise Chinoise. «Mes avocatiers et bananiers ont été détruits. Mais j’ai reçu juste une modique somme d’argent titre de compensation. Ici il y avait 200 jeunes qui exploitaient le site de cette carrière de manière artisanale, les Chinois ont repris le site, et ils sont au chômage », soutient-il.
Les nuisances sonores causées par les tirs de dynamite font également partie des récriminations. Faut-il signaler qu’invités de nombreuses autorités administratives locales ne pas répondu à l’invitation du colectif conduit par Flaubert Kengné. Il en de même que quelques notables et dignitaires des six quartiers concernés. Ceux-ci se sont faits ressentis lors d’une réunion convoquée la veille-au sujet de cette carrière par le maire Defonkou.
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