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© Correspondance particulière : Par Jean De Dieu Bidias
- 11 Sep 2024 14:12:27
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CAMEROUN :: Crise anglophone:Me Nsahlai aux trousses de Ngong Emmanuel en Chine :: CAMEROON
L’avocat s’active pour qu’une procédure judiciaire soit ouverte devant la justice chinoise contre le séparatiste connu sous le pseudonyme “Capo Daniel”, installé à Hong-Kong.
Me Emmanuel Nsahlai (Voir photo d'illustration), fondateur du cabinet Nsahlai Law Firm, utilise désormais pratiquement la tactique de la terre brûlée contre les financiers et donneurs d’ordres de la sécession dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, en les attaquant directement sur le champ juridico-diplomatique dans les pays qui leur servent d’asile.
Le célèbre avocat a saisi l’occasion de la tenue du quatrième Forum sur la cooperation sino-africaine (Focac 2024), qui s’est tenu les 5 et 6 septembre dernier à Beijing pour saisir officiellement les autorités chinoises au sujet du tristement célèbre Ngong Emmanuel, alias “Capo Daniel” qui, comme beaucoup d’autres cybers miliciens disséminés à travers le monde, lance depuis plusieurs années des appels décontractés à la violence dans la partie anglophone du Cameroun depuis Hong-Kong, en Chine. Dans une correspondance adressée le 03 septembre au ministre de la Sécurité publique de la République populaire de Chine, il sollicite l'assistance de ses services «dans une affaire de terrorisme international d'une importance capitale pour notre sécurité nationale et la coopération sino-africaine.
Il s’agit en réalité d’une énième procédure visant cet individu qui, entre 2016 et 2022, se présentait général des forces de défense de la république fantasmée d'Ambazonie, « une organisation terroriste qui a revendiqué publiquement la responsabilité d'attentats à l'explosif, de meurtres de civils innocents (…), ainsi que des enlèvements » dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. « Des plaintes pénales ont été déposées contre lui auprès de la police de Hong Kong, et l'enquête est actuellement menée par l'inspecteur principal de police Wan Chun-Tong Tommy, du Bureau du crime organisé», renseigne Me Emmanuel Nsahlai dans le même document.
Il appelle à l’implication des services du ministre de la Sécurité pour une action rapide qui aiderait non seulement à traduire ce criminel en justice, mais renforcerait également les objectifs communs du Focac 2024, en éliminant les obstacles que ces activités terroristes posent aux projets de développement».
L’avocat se dit enfin convaincu que le soutien de cette haute personnalité à la cause qu’il defend «serait une démonstration forte de l'engagement de la Chine envers la sécurité et la justice, tout en renforçant le partenariat stratégique avec le Cameroun».
Au-delà de la traque contre Ngong Emmanuel, Me Nsahlai se mobilise activement en faleur d’une rentrée effective et apaisée dans les deux regions anglophones, prenant ainsi le contrepieds des multiples appels au boycott lancés par différents groupes armés séparatistes. Beaucoup ont interdit la réouverture des écoles et promis de punir sévèrement les contrevenants. Pour ceux basés au Etats-Unis, par exemple, Me Nsahlai a écrit au procureur général des États-Unis, Merrick Garland, demandant des poursuites judiciaires contre tous ceux qui orchestrent cette campagne de terreur.
Il faut dire qu’au pays de l’Oncle Sam où lui-même est installé depuis plusieurs années, l’avocat camerounais a déjà piloté plusieurs procedures ayant abouti à des poursuites judiciaire contre des dizaines de séparatistes, le gel de millions de dollars d’actifs et le démantèlement de centaines de plateformes de réseaux sociaux utilisées pour financer et promouvoir le terrorisme au Cameroun.
Parallèlement à ses démarches aux États-Unis, Emmanuel Nsahlai a également a également écrit au président de l’Assemblée générale des Nations-unies et collaboré avec le haut-commissariat aux droits de l’Homme pour condamner les actions des séparatistes.
L'approche de cet avocat, centrée sur sa stratégie des 3D : Disrupt, Dismantle, Defeat, fait de lui aujourd’hui une figure clé dans la lutte pour la restauration de la paix au Cameroun et garantir, contexte de rentrées oblige, que les enfants puissent retourner à l’école sans crainte. « L’éducation est le fondement d’une société libre, et ces séparatistes ne seront pas autorisés à nous l’enlever », soutient Emmanuel Nsahlai.
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