C’était il y a 40 ans, la mort d’Ahmed Sékou Touré. Le 26 mars 1984 mourait, à Cleveland aux États-Unis, le père de l’indépendance guinéenne, lors d'une opération de chirurgie cardiaque.

Il avait honoré la Guinée et l’Afrique, en donnant le signal des indépendances en Afrique francophone. De lui subsistent encore cette image d’un souverainiste hostile à tout interventionnisme extérieur et ce célèbre discours prononcé le 28 septembre 1958.

"Le Non du 28 septembre n’était pas que pour la Guinée. C’était pour tous les peuples opprimés du monde. Aujourd’hui, c’est la victoire de la reconnaissance sur la négation, la victoire de la reconnaissance, le déni total. 

Sékou Touré, pour beaucoup, c’est aussi ce dirigeant qui a doté son pays de sa propre monnaie, œuvré pour l’unité du continent en participant à la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) 

Ahmed Sekou Touré avait également soutenu de nombreux mouvements de libération en Afrique. Il a aussi ouvert les bras à de multiples révolutionnaires exilés, comme les Camerounais  Félix Moumié , le Pr Kapet de Bana, Robert Ekwalla....ou le Ghanéen Kwame Nkrumah, après son renversement en 1966.

Ahmed Sekou Toure restera gravé sur la mémoire de tous les Guinéens. 

La Fondation Moumié lui reste éternellement reconnaissant pour le devoir accompli. L'immensité de son œuvre est intarissable.Repos éternel à son âme.

Fait à Bruxelles le 26 mars 2024.

La Cellule de communication de la Fondation Moumié

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