TOILETTES PUBLIQUE DE DOUALA : 230 millions en fumée, toilettes jamais fonctionnelles hors service
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CAMEROUN :: TOILETTES PUBLIQUE DE DOUALA : 230 millions en fumée, toilettes jamais fonctionnelles hors service :: CAMEROON

Le 19 novembre  dernier était la  date de la célébration de la journée mondiale de la toilette  avec pour thème :’’accélérer le changement « . parce qu’il y a une crise mondiale de l’assainissement et que le monde met du temps à résoudre.

À l’échelle de la planète, nous sommes en mauvaise voie pour atteindre l’objectif de développement durable 6 (ODD 6), qui vise à garantir l’hygiène et l’eau pour tous d’ici à 2030.

Les chiffres font froid dans le dos :

Aujourd’hui, 4,2 milliards de personnes vivent sans installations sanitaires, 673 millions défèquent encore en plein air et 3 milliards ne disposent pas de dispositifs pour se laver les mains.
 
Du fait de ce déficit sanitaire, des excréments humains contaminent les ressources en eau et la chaîne alimentaire de milliards de personnes. Selon les estimations, les mesures d’assainissement inadéquates entraînent chaque année 432 000 morts dues à la diarrhée  en majorité des enfants de moins de 5ans.

La  toilette étant devenue Un droit de l’homme ,  nous saisissons cette occasion pour  nous interroger sur la situation des toilettes publiques de la ville de Douala  laissées a l’abandon depuis 2018 ayant engloutis  230 millions ( deux cent trente millions ) d’argent du contribuable camerounais , une rondelette somme qui aurait mieux servie à  fournir des tables bancs pour certains écoles donc les enfants assistent aux cours a même le sol.

En ce jour de célébration, nous lançons un véritable appel poignant en direction de la Mairie de Douala et de son maire en vue de l’ouverture d’une enquête dans sa mairie  afin de démasquer les auteurs de ce projet funeste des toilettes publiques ayant transformé la ville de Douala en un véritable égout géant, nid des maladies exposant la ville  toute entière a un risque très élevé de choléra aux conséquences terribles.  

GENESE DU PROJET .

La mairie de Douala  à travers la DSECV ( département de la santé , environnement et cadre de vie )  implémenté depuis 2018 un projet  de  construction de 20 toilettes publiques reparties dans la ville de douala , ledit projet fut exécuté par l4entreprise GENELCAM et  ENDES SARL pour un montant respectif de  199.860.615 fcfa TTC pour GENELCAM(realization) et 21. 465,000 FCFA TTC pour ENDES SARL pour les études. Soit un total d; un peu plus de 230 millions de fcfa de l’argent des contribuables camerounais  qui ne cesse de serrer la ceinture depuis belle lurette. A ce jour, les toilettes n’ont jamais été mises en service mais déjà hors service.
 
En effet, sur  les 20 toilettes reparties dans la ville de Douala, plusieurs ont été vandalisées ( voir photos ) et  d’autre à ce jour restent hermétiquement fermées sans que l’on ne sache la raison encore moins l’objectif final de ce projet foireux qui a  creuse les caisses de l’état pour rien .

Selon les informations bien introduit , le chef du dit département avait été saisi  au courant de l’année 2021 au sujet de ses toilettes honteuses dans la ville de Douala en pleine préparation de la CAN 2021 et ce dernier avait donner son assurance de ce que les toilettes devraient être mis  en service avant  décembre 2021 et curieusement rien n’avait été fait et ses équipements sont restes dans cet état piteux même pendant la CAN 2021 et les images ont circulé dans un média en ligne du cote de l’Algérie après la compétition.

A ce jour , force est de constater  que  deux de ses toilettes d’un autre genre ont été déjà systématiquement démantelées au rond-point du marché central et  nous craignons un démantèlement progressif des équipements afin d’effacer  définitivement ce détournement présumé de deniers public par  les cadres de la Mairie de Douala .

UN PROJET FOIREUX DEPUIS SA CONCEPTION 

 Les Experts en WASH( Water sanitation and hygiene) que nous avons pris soin de contacter  pour en savoir plus  sur ledit projet  nous informant de ce que ledit projet  avait été rate depuis  sa conception . Ils relèvent plusieurs manquements  sur les aspects techniques  parmi lesquelles l’utilisation des sanitaires mobiles qui sont conçues pour une utilisation événementielle pour une version publique. Ainsi que l’aspect du vandalisme urbain n’ayant pas été pris en compte.

En clair, les box de toilettes mobiles ne sauraient êtres utilisées dans une version publique au regard des risques d’infections liées aux fortes températures
 Cela pose une fois de plus  l’éternel problème  de la maturation des projets au Cameroun et l’amateurisme dans la mise en place et la gestion des projets  tout cela chapeaute par la gangrène de la corruption. Tous ses éléments réunis font ressortir un fort parfum de corruption et  détournement autour de ce projet.

Il est tout de même regrettable qu’un département  de la mairie La DSCEV( département  de la santé , environnement  et cadre de vie ) conduise un projet qui se retrouve aujourd‘hui au antipode  de la définition même de son nom car au vue des images  véhiculées ,  on est en droit de constater que :Sante=0, Environnement =0  , cadre de vie = 0.

Au vue de la situation qui perdure sur le terrain depuis plusieurs années, nous interpellons le maire de la ville de Douala et cette fois de la manière la plus forte  à  ouvrir une enquête auprès de la DSCEV afin d’y voir plus claire  et surtout expliquer enfin au camerounais  a quoi a servi les 230 millions d’argent de leur impôt. Sanctionner durement les auteurs de cette  machination car l’image de La ville de Douala et même du Cameroun est mise à rude épreuve  par les images projetées. Douala mérite bien plus que cela en 2023.

Le projet CLEAN DOUALA qui vient de voir le jour à la mairie de Douala  devrait commencer par démanteler  ses équipements moyenâgeux, infeste et souillées  dans la ville de Douala au lieu de s’attaquer directement aux pauvres vendeurs de la rue qui sont les victimes expiatoires de la corruption et détournements massifs qui leur contraint à vivre dans la précarité.

La toilette étant un droit humain, les populations de Douala   ont se droit et en cas de mutisme continu  du Maire autour de cette affaire, nos prochaines publications afficherons les noms des responsables de  cette  honte nationale  au grand jour. Les camerounais ne sauraient payer leur impôts et avoir cela en retour.

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