SORTIR DE LA REPUBLIQUE DES REVENDICATIONS TRIBALES
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Certains tentent désespérément d’empêcher la banane de mûrir et le Cameroun d’aller à sa révolution, la vraie, la seule révolution possible au Cameroun en 2020 et qui a un nom très clair : le partage de l‘argent !

Face au délitement généralisé du Cameroun de Biya, certains ont cru instrumentaliser les Camerounais en les engageant dans des entreprises insurrectionnelles visant à installer les Paul à la place des Pierre, afin de perpétuer un système intrinsèquement maudit.

Il n’y a absolument aucun doute là-dessus : Biya et son Gouvernement n’ont rien apporté de bon au Cameroun. Ce régime, on l’a testé dans toutes les coutures, on a fait preuve de la plus grande indulgence, on l’a soutenu dans les moments critiques! Pourtant, rien n’a marché. La situation économique est totalement délabrée, le chômage est massif, et même la paix dont ils se gargarisaient a totalement disparu, le pays subissant non seulement la terreur de BOKO HARAM, mais surtout la terrible sécession que mènent les Amba Boys et dont le Gouvernement est en partie responsable par son entêtement et son arrogance.
En réalité, il faut bien se rendre à l’évidence : rien de bon ne peut venir de ces gens et de leur système.

Toutefois, ce n’est pas pour autant que nous allons remplacer un Messie usé par un autre Messie. Nous ne voulons plus jamais faire l’expérience d’un régime fondé sur les aptitudes « extraordinaires » d’un individu qui confisque la liberté des gens pour réfléchir à leur place, qui décide de tout à leur place, distribue tous les postes à leur place, décide de ce qui est bon et de ce qui est mauvais à leur place et surtout, gère seul les 5.000 Milliards du budget collectif.

Nous avons assez soupé de ce genre de Messie. Nous avons suffisamment soupé du Grand Camarade Ahidjo et de Paul Biya-le Seul-Gage de la paix pour encore supporter un autre Messie. Nous en avons assez ! Nous ne voulons plus d’un individu, fût-il envoyé par Dieu lui-même, qui vienne mettre la main sur l’argent collectif du Cameroun et gérer cet argent comme une divinité. C'est à ce modèle qu'il faut définitivement mettre fin, qu'il faut détruire à tout jamais du Cameroun.

Ce que nous réclamons désormais, c’est le partage de l’argent. Et ce partage d’argent doit être révolutionnaire ! Car, ce qu’on fait d’habitude dans la décentralisation (Régions, Etats Régionaux, Etats Fédérés), c’est qu’on attribue d’abord les missions, puis on partage l’argent à partir de ces attributions.
Au Cameroun, nous ferons l‘inverse. C’est l’argent qu’on partage d’abord, puis au vu de ce que les uns et les autres ont obtenu, on partage les attributions. Le but est clairement de museler définitivement la bureaucratie parasitaire de Yaoundé, et de l’empêcher d’entraver le processus de restitution du pouvoir d’Etat au vrai peuple.

Le budget du Cameroun se présentera désormais ainsi qu'il suit pour 5.000 Milliards:

  • A. ETAT CENTRAL : 2.500 Milliards
  • B. TERRITOIRES FEDERAUX
    • Yaoundé 159,0 Milliards
    • Douala 166,7
    • Garoua 29,8
    • Bamenda 30,1
  • C. ETATS REGIONAUX
    • Adamaoua 154,6 Milliards
    • Centre 265,0
    • Est 177,8
      Extrême-Nord 292,6
    • Littoral 212,0
      Nord 168,9
    • Nord-Ouest 270,5
    • Ouest 262,8
    • Sud- 115,9
    • Sud-Ouest 194,3

Chacun prend sa part et en fait ce qu’il veut et nous quittons de la république des revendications tribales.

NOTA BENE
1. Ces dotations sont le fruit d’une simulation basée sur 6 critères :
a. la souveraineté (10%) : tous les Etats se partagent 10% du budget à part égales
b. la dotation historique (20%) : tous les Etats Francophones se partagent 10% et tous les Etats Anglophones se partagent 10%
c. la population (50%) : tous les Etats se partagent 50% du budget au prorata de leurs populations de citoyens
d. la superficie (15%) : tous les Etats se partagent 15% du budget au prorata de leur superficie
e. la dotation du rattrape (5%) : les Etats se partagent 10% en fonction de leur niveau de retard, les moins équipés étant avantagés
f. la péréquation des coûts (5%) : les Etats se partagent 10% en fonction des coûts de l’investissement, les Etats les plus éloignés des ports étant avantagés.
2. Il reste entendu que chaque Etat prélève des impôts sur son territoire sur las matières non taxées par l’Etat fédéral. Il renforce ainsi ses ressources.

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