Covid-19 : Le Cameroun produit de la chloroquine
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Covid-19 : Le Cameroun produit de la chloroquine :: CAMEROON

Ce que le ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation met en place.

Les regards, ces derniers jours, avec la propagation du Covid-19 au Cameroun se sont tournés vers le ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation (Minresi). Ce qui n'est pas pour déplaire à la maîtresse des lieux. Pour Madeleine Tchuinte, s'il y a eu une attente envers son département ministériel, c'est que les Camerounais pensent qu'il a quelque chose à apporter. Et c'est le cas.

"La recherche travaille, mais son travail et discret", a-t-elle déclaré hier face à la presse. C'était à l'occasion d'une visite de son ministère et surtout un round-up des différentes actions qui y sont menées pour combattre des crises comme celle du coronavirus.

"Nous avons la capacité de faire un certain nombre de choses. Nos chercheurs sont de niveau international ", a déclaré la ministre devant des journalistes qui venaient de découvrir les machines capables de fabriquer 6000 comprimés de chloroquine par an.

Donc, au cas où ce médicament était la solution face à la terrible pandémie, le Cameroun aurait les moyens d'en avoir sur place. "Nous fabriquons la chloroquine depuis longtemps, mais on avait arrêté. Si on en a besoin, on va seulement relancer nos machines ", à ajouté Madeleine Tchuinte. Et il suffirait juste que le ministère de la Santé publique donne le la. S'agissant des chauve-souris, le Minresi a rappelé leur rôle dans la maladie. Le virus qui est parti des chauve-souris a muté en nouveau coronavirus. Il faudrait maintenant éviter qu'il y ait une autre transmission inter-espèces, en contrôlant les chauve-souris sur le territoire camerounais.

Et des mesures dans ce sens ont été prises en coordination avec le ministère des Forêts. Des équipements chargés d'intercepter ces animaux sont disponibles et ont également été présentés aux médias. "Le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation prend sa part dans ce combat contre une pandémie qui a déjà mis le système de santé de certains pays, même parmi les plus développés à genoux" indique le Ministère.

Qui poursuit : "Le plan de riposte du Minresi est porté par des structures placées sous sa tutelle. Nous évoquerons les cas de l’Institut de recherche médicale et d’études des plantes médicinales (Impm) et du Comité national de développement des technologies (Cndt)".

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