Enquête : Kamto victime d'une tentative d'assassinat ?
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La journée du vendredi 13 mars 2020 au Cameroun, a été médiatiquement "prise en otage" par un événement impliquant un homme d'exception : le Prof. Me. Maurice Kamto, avocat international de gros calibre, ancien ministre camerounais, monument de l'enseignement du Droit administratif, et surtout, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ( Mrc). Toute chose qui lui vaut d'emblée une attention médiatique de choix.

En fait, il nous a été rapporté qu'à l'entrée de la ville de Garoua ( région du Nord Cameroun), Maurice Kamto a été victime d'une tentative d'assassinat, par trois hommes armés. Une information qui n'a laissé aucun journaliste digne de ce nom, indifférent. Nous tous, sous le feu de l'action, avions eu raison non seulement d'accomplir notre fonction première ( informer), mais aussi (parce que nous sommes aussi des hommes comme vous), de nous indigner de cette précieuse vie qui aurait pu être arrachée: celle de Maurice Kamto, un Camerounais qui a droit à la vie comme tous ses autres compatriotes, quelque soit leur bord politique, idéologique ou anthropologique.

Cela dit, des heures qui ont suivi l'annonce de la tentative d'assassinat de Maurice Kamto, nous ont apporté plus de recul, et nous ont restitué notre étoffe de journaliste quelque affectée par la charge émotionnelle inhérente à tout homme normal : les faits et rien que les faits.

Selon des informations minutieusement recoupées par votre reporter, le colonel, commandant de légion de légion de gendarmerie de Garoua, a informé un de ses officiers qui revenait d'une mission, de l'arrivée de Maurice Kamto le président du Mrc dans la ville de Garoua. L'officier commis par le colonel, s'est alors référé au capitaine Dawanga, commandant de compagnie, lequel s'est rendu à la brigade de gendarmerie de Garoua 1er, prendre des bérets rouges.

Et selon nos sources qui jouissent d'une indépendance irréprochable, ces derniers avaient pour seul et unique rôle, de prévenir tout débordement. C'est ainsi que quelques gendarmes en civil, ont rejoint l'entrée de la ville de Garoua qu'approchait déjà Maurice Kamto et son état - major.

L' un des gendarmes en civil se met à faire des photos et des vidéos avec son téléphone, tandis que les autres gendarmes se tiennent à distance. Mais le gendarme s'approche de plus en plus du cercle de Maurice Kamto, lorsque les "gros bras' ( la garde rapprochée ) du leader du Mrc lui demandent dans une colère noire : " tu filmes quoi là ? ". Les gardes de Maurice Kamto se ruent sur le gendarme en civil. Voyant qu'il pourrait être déchiqueté par la garde du Professeur, l'homme décline alors son identité de gendarme. Son pistolet automatique est irrémédiablement découvert, vu la brutalité exercée sur lui. Ce qui fait dire à l'entourage de Maurice Kamto, que le gendarme en civil qui n'a même fait effleuré son arme de sa main, mais a plutôt passé son temps à faire des photos et et des vidéos avec son téléphone portable, voulait l'assassiner.

Les gendarmes n'étaient pas en grand nombre sur les lieux. Voyant le danger guetter son élément, l'un des officiers essaye d'extraire le maréchal-de -logis- chef des mains des gardes de Maurice Kamto, et appelle des renforts.

Avec ces faits détaillés, il est clair et évident, que Maurice Kamto n'a été victime d'aucune tentative d'assassinat ce vendredi à Garoua. La pertinente question que nous nous posons actuellement est celle liée à la feuille de route du gendarme incriminé. Comment une autorité militaire envoie une équipe sur le terrain pour des besoins routinières sans en informer le sujet qu'il est supposé protéger?

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